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L'article provient de TVA Sports
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Patrick Roy prend une partie du blâme après une humiliante défaite des Islanders

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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

11 avril à 6h34
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Après leur défaite à sens unique de 9-2 aux mains des Rangers, les Islanders sont pratiquement éliminés de la course aux séries. Après coup, Patrick Roy n’a pas cherché à se défiler. Il s’est plutôt pointé du doigt pour une décision qu’il aimerait revoir.

Techniquement, les Islanders sont encore en vie, mais à huit points du Canadien avec seulement quatre matchs à jouer, leurs chances de se qualifier sont plus que minces.

Après coup, Roy s’est fait questionner à savoir s’il était déçu que son équipe ne réponde pas dans des moments aussi importants que le duel de jeudi soir.

«Oui, c’est décevant. On voulait faire les séries. Nous avons de bons partisans ici et nous avons le sentiment de les laisser tomber», a-t-il concédé.

Décision controversée

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La gestion de ses gardiens de but face aux Rangers a été particulièrement critiquée dans les médias new-yorkais.

Privé d’Ilya Sorokin, blessé au bas du corps, Roy a envoyé Marcus Hogberg dans la mêlée, puis l’a retiré du match après le sixième but des Rangers. Il a fait assurer la relève par le jeune Tristan Lennox, tout juste rappelé de la Ligue américaine de hockey (LAH).

Or, Lennox, qui n’a disputé que quatre parties dans la LAH, a à son tour été retiré de la rencontre quand il a concédé un but sur le deuxième tir des Rangers.

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Lennox est revenu au jeu en mars après une blessure importante à un genou, qui l’a tenu à l’écart de l’action pendant 14 longs mois.

«Je voulais donner une pause mentale à Marcus après le sixième but. J’ai inséré Lennox dans le match et, quand j’ai vu le premier but contre lui... C’est ma faute», a soupiré Roy en point de presse après le match.

«Le jeune n’avait presque pas eu la chance de pratiquer. Je pense que c’était injuste de l’envoyer dans la mêlée comme ça. Je ne voulais pas le faire mal paraître, et c’est pourquoi j’ai ramené Marcus dans le match. On a donné trop de surnombres, et je me suis dit que c’était injuste pour lui [Lennox]», a-t-il expliqué.

Certains médias qui sont attitrés à la couverture de l’équipe n’ont pas été tendres à l’égard de Roy. Le New York Post a écrit qu’au-delà d’une erreur, «Roy a essentiellement embarrassé le jeune Lennox».

«Je vais lui parler demain [vendredi], a assuré Roy. Pour l’instant, j’en ai assez sur mes épaules avec ce match. Je suis sûr qu’il comprendra la situation. Il a joué mercredi à Bridgeport, il a conduit jusqu’ici. De l’avoir placé dans une telle situation, j’en prends l’entière responsabilité. Ce n’était pas ma meilleure décision.»

Manque de fierté?

Les Islanders ont donc été balayés par leurs grands rivaux cette saison pour la première fois depuis la campagne de 2004-2005. Ils se sont fait déclasser 23-5 en quatre matchs.

Le vétéran Kyle Palmieri a évoqué un manque de fierté au sein de l’équipe, ce que Roy a réfuté avec vigueur.

«Je ne sais pas si j’irais jusque-là. Une équipe qui ne travaille pas n’obtient pas 45 lancers. Une équipe qui n’a pas de fierté ne va pas continuer de travailler comme on l’a fait et de lancer au but. En deuxième et en troisième périodes, on a obtenu 23 chances de marquer. Une équipe sans fierté ne joue pas de cette façon», a pesté l’entraîneur.

Roy s’est aussi fait demander pourquoi l’ex-défenseur du Canadien Alexander Romanov a croupi sur le banc pendant une dizaine de minutes en deuxième période.

«Je n’ai pas remarqué ça», a-t-il répondu.

Visiblement, la fin de saison semble pénible chez les Islanders.

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