K-drama, food truck, glamping: 150 nouveaux mots feront leur apparition dans le «Petit Larousse»

Agence QMI
L’édition 2026 du Petit Larousse illustré, qui sortira le 16 juin dans les librairies québécoises, comptera 150 nouveaux mots, a annoncé son éditeur mercredi.
Ces ajouts témoignent «tant de la vitalité que de la diversité de la langue française», ont affirmé les Éditions Larousse par voie de communiqué.
L’été 2024, marqué par les Jeux olympiques en France, a influencé l’équipe du Larousse dans les choix de ses mots. En effet, le dictionnaire accueille maintenant la formule «sport adapté» et le terme «parasport» afin de mettre en lumière l’offre sportive destinée aux personnes en situation de handicap.
L’apparition de nouvelles disciplines, comme le «boccia», une sorte de pétanque pratiquée en fauteuil roulant, et le «cécifoot», du soccer joué par des personnes atteintes de déficience visuelle, témoigne également de cette réalité.
Les termes «biopesticide» (bactérie produisant des toxines capables de détruire certains insectes sans risque pour l’environnement), «bombe carbone» ou «bombe climatique», «boue rouge» (nom du déchet produit lors de la fabrication d’alumine et d’aluminium) et «hydrofluorocarbure» (gaz utilisé comme réfrigérant, agent de propulsion et agent d’expansion) témoignent également des préoccupations de notre époque en matière d’environnement.
Les termes «k-drama» (série produite en Corée du Sud), «glamping» (amalgame de glamour et de camping) et «urbex» (exploration urbaine) font également leur entrée dans le dictionnaire.
Les mots «banh bao», «food truck», «nacho» ou «onigiri» reflètent également de nouvelles tendances culinaires dans la francophonie.
Dans l’édition 2026, on y retrouvera les mots «procédurier» (utilisé au Québec), «champignonneur» ou «dialogueur» (en Suisse), ou «karakou» (en Algérie).
Carine Girac, directrice de la langue française aux éditions Larousse, a expliqué, dans une vidéo partagée par la maison d’édition, les deux critères de sélection pour les nouveaux mots du dictionnaire.
«Pour qu’un mot entre dans le dictionnaire, il faut qu’il soit énormément utilisé. L’autre critère, plus qualitatif, est le partage. C’est-à-dire que le mot doit être utilisé par toutes les générations», a-t-elle expliqué.
Rappelons que le Petit Larousse illustré, créé en 1905, compte plus de 63 500 mots.