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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Un ex-agent correctionnel accusé de crimes sexuels sur trois victimes remis en liberté

Détenu depuis son arrestation en décembre, Steve Pelletier a convaincu le tribunal de le libérer sous conditions en attente de son procès

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Photo portrait de Pierre-Paul Biron

Pierre-Paul Biron

15 avril à 12h10
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Un ex-agent correctionnel visé par plusieurs chefs d’accusation de nature sexuelle et détenu depuis quatre mois a été remis en liberté sous conditions mardi, moyennant notamment une caution de 25 000$.

Steve Pelletier, 54 ans, était détenu depuis son arrestation le 18 décembre.

Il fait face à un total de 12 chefs d’accusation de nature sexuelle à l’égard de trois plaignantes, dont deux qui étaient mineures au moment des faits allégués.

S’ajoutent à cela des chefs d’accusation d’entrave à la justice, de possession d’arme sans permis ainsi que d’entreposage négligent d’une arme à feu.

Les faits reprochés à Pelletier, qui a travaillé pendant plusieurs années à l’Établissement de détention de Québec, s’étirent sur une longue période.

La première victime présumée aurait été agressée sexuellement de 1999 à 2008, tandis que la période infractionnelle irait de 2011 à 2021 pour une autre. La troisième aurait été agressée par l’accusé en 2008.

Les faits mis en preuve dans le cadre de l’enquête sur remise en liberté sont toutefois visés par une ordonnance de non-publication en prévision d’un éventuel procès.

Caution et conditions

Malgré la gravité des accusations, le juge Pierre Lortie a été convaincu par les garanties proposées par l’avocat du prévenu, Me Marco Robert. Il a ainsi ordonné la mise en liberté de Steve Pelletier.

Ce dernier s’est toutefois engagé à verser 20 000$ en cas de non-respect des conditions. Son frère s’est engagé de la même façon pour un montant de 5000$, tout comme un ami pour 1000$.

Le présumé agresseur sera soumis à des conditions sérieuses d’ici la fin des procédures judiciaires. Il devra notamment respecter un couvre-feu et il ne pourra pas entrer en contact avec les plaignantes.

Il devra également se soumettre à toute thérapie ou tout suivi proposés par un intervenant parajudiciaire autochtone, Pelletier ayant son statut de membre des Premières Nations. 

Il devra également fournir au tribunal des preuves de ses démarches de suivi à toutes les dates de cour.

Son dossier reviendra devant le tribunal le 19 juin pour la suite des procédures.

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