Zach Hyman est dégoûté par l’antisémitisme
Agence QMI
Parmi la vague de manifestants qui ont envahi les rues d’Ottawa et le territoire bordant le Parlement canadien, plusieurs swastikas et autres références aux nazis ont pu être observés.
Voir de tels symboles sur les réseaux sociaux a frappé l’imaginaire, et particulièrement celui de Zach Hyman, un hockeyeur de confession juive.
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Dans un entretien avec le site sportif The Athletic, mardi, l’attaquant des Oilers d’Edmonton s’est dit dégoûté par ce genre de manifestation antisémite. Bien qu’ils ne représentent qu’une minorité des Canadiens mécontents réunis à Ottawa, ces extrémistes qui brandissent le drapeau nazi jettent de l’ombre sur les revendications des contestataires.
«C’est troublant et ça me brise le cœur de voir que l’antisémitisme est en hausse, malheureusement, ce qui est fou aujourd’hui. Je vois cela et je suis juif moi-même, et fier de mes racines. C’était la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste il y a quelques jours (le 27 janvier) et c’était juste au moment où on voyait les swastikas», a soutenu Hyman, qui était à Ottawa lundi pour y affronter les Sénateurs.
Pas la première fois...
L’histoire est remplie de ces moments où les membres de la communauté juive ont été persécutés par rapport à leurs croyances. Selon l’athlète de 29 ans, qui est né à Toronto, la situation est semblable pour les Noirs et les musulmans.
«Nous avons composé avec ça avant. Ce n’est pas la première fois. Pendant toute l’histoire, il y a eu des préjudices et de la haine envers notre communauté en entier», a-t-il avoué.
Hyman est surtout fatigué de devoir sans cesse composer avec ce genre de comportement. En 2022, il est encore étonnant de voir que l’antisémitisme et le racisme perdurent.
«Que ce soit par rapport à la couleur de votre peau, de votre religion, de votre genre ou votre orientation sexuelle, nous devrions être à un point dans la vie et dans la société où tu peux être ce que tu as envie d’être, et te sentir libre de le faire», a-t-il expliqué.
«Lorsque vous voyez des drapeaux qui symbolisent l’opposé – la haine – c’est troublant. Nous avons besoin de plus de conscientisation et d’éducation», a jugé Hyman.