Yordan Alvarez rend les Mariners «malades»

Le cogneur Yordan Alvarez, des Astros de Houston, est peut-être craint par l’ensemble du baseball majeur, mais son acharnement à l’endroit des Mariners a fait de lui la nouvelle bête noire de l’équipe de Seattle.

«Ça me rend malade qu’il nous ait battu deux matchs de suite à lui seul», a résumé le receveur Cal Raleigh, dont les propos ont été transcrits par le site du circuit Manfred.

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Contrairement à ce qu’avance ce dernier, Alvarez n’a pas été le seul artisan des deux victoires des Astros pour amorcer la deuxième ronde éliminatoire de l’Américaine. Mais il s’est certainement avéré le poison des tombeurs des Blue Jays de Toronto, frappant chaque fois la longue balle qui a fait la différence.

Voyant ses artilleurs être impuissants dans leurs duels face à l’athlète cubain, le gérant Scott Servais a même demandé au lanceur Andres Munoz d’accorder un but sur balles intentionnel au joueur de 25 ans en huitième manche, jeudi.

C’était seulement la deuxième fois de la carrière d’Alvarez qu'il se faisait octroyer une passe gratuite en éliminatoires de façon volontaire.

«Ça m’a fait penser à Barry Bonds, a indiqué le pilote des Astros, Dusty Baker, qui a d’ailleurs lui-même dirigé la légende des Giants de San Francisco. C’est la marque de respect ultime.»

Encore dans le coup

Malgré deux défaites en autant d’occasions, les Mariners ont bon espoir de pouvoir remonter la pente et éviter le balayage de cette série au meilleur de cinq parties. Cette épopée s’amorcera samedi au T-Mobile Park.

«Nous sommes aussi bons qu’eux et nous sommes encore dans le coup, a estimé le voltigeur Mitch Haniger. Nous savons que nous pouvons les battre. Nous avons hâte de jouer devant nos partisans samedi.»

«Ils se sont enfuis avec ces deux matchs, mais ce n’est pas comme si nous étions si loin de l’objectif, a renchéri le joueur étoile Julio Rodriguez. Notre équipe peut définitivement compétitionner avec la leur.»

Pour Servais, il ne fait aucun doute que la clé de la victoire sera l’opportunisme, alors que ses ouailles ont laissé cinq coureurs en position de marquer sur les sentiers dans un match qui s’est décidé sur un fil.

«C’est sûr que tu dois être en mesure de fermer les livres, a conclu Servais. C’est difficile de faire cela à l’étranger en séries éliminatoires. Je ne sais pas quoi dire d’autre. Nous avons joué du très bon baseball.»

Les Mariners tenteront de prolonger leur saison samedi, lorsqu’ils recevront les Astros à Seattle.