Xavier Simoneau: un pas de plus vers le rêve
Thomas Litalien
Xavier Simoneau a quitté le terrain de balle-molle en plein milieu de son match, car il a reçu la nouvelle comme quoi il a été repêché par le Canadien de Montréal, en sixième ronde du repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), samedi.
À peine installé devant son ordinateur pour apparaitre dans une visioconférence, le jeune homme de 20 ans était tout sourire.
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«C’est un honneur pour moi, je suis le Canadien depuis que je suis jeune. Mes parents et mes grands-parents aussi les suivent depuis toujours. Je suis encore sous le choc en ce moment, je suis sans mots. Je suis tellement content», a-t-il exclamé, l'air enjoué.
Xavier Simoneau répond en direct aux questions des médias.
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) July 24, 2021
Xavier Simoneau is live taking questions from reporters. #NHLDraft | #GoHabsGo https://t.co/uyq9pYNTaW
Petite stature
C’était la troisième fois que l’attaquant était éligible à se faire choisir par une formation du circuit Bettman. Les formations étaient peut-être réticentes à jeter leur dévolu sur un joueur qui ne fait que 5 pi et 7 po.
«Je croyais en mes chances, mais je ne me faisais aucune attente, a-t-il admis. À mon âge, c’est souvent des invitations ou des signatures, mais quand le Canadien m’a appelé il y a quelques jours, avant le repêchage, j’ai trouvé que c’était un bel adon, mais je ne me faisais pas d’attentes.
Appelé à se comparer à d’autres joueurs de petits gabarits qui ont fait partie de l’organisation dans les récentes années, Simoneau a avoué que les trajets des David Desharnais, Raphael Harvey-Pinard et Cole Caufield de ce monde, faisaient partie de son inspiration.
«On en voit des gars pas repêchés qui ont su faire leur propre chemin et on peut s’en servir comme exemple. Desharnais était un de mes joueurs favoris. C’est un gars qui, avec sa stature, a un peu le même parcours que moi.»
Évidemment, être repêché n’est que la première étape vers l’ascension au rêve et le pivot natif de Saint-André-Avellin compte travailler d’arrache-pied.
«Je n’ai pas atteint mon rêve encore. Il reste encore beaucoup de travail. Je me préparais en conséquence d’un camp de la LNH et pour la prochaine saison dans la LHJMQ. J’ai un gros programme d’entrainement de prévu cet été et je vais au camp avec une idée en tête, c’est de décrocher un contrat.»