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Culture

10 secrets de coulisses du 3e épisode de La vraie nature

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Michèle Lemieux

2023-01-28T13:00:00Z
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Dans la vie, il y a des personnes qu’on connaît, d’autres qu’on ne connaît pas et certaines qu’on croit connaître. En recevant Normand Laprise, Gildor Roy et Claudette Dion à son chalet, Jean-Philippe Dion a fait de belles découvertes à propos de chacun de ses invités!

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Voici 10 secrets de coulisses du 3e épisode de La vraie nature: 

Un bon joueur     

Gildor est vraiment quelqu’un qui se laisse surprendre, et les recherchistes ont encore une fois fait un travail incroyable en ce sens! Ils ont retrouvé plein d’archives... En ouvrant la porte de l’atelier, Gildor a vu la photo de son papa et il s’est mis à pleurer. Nous nous sommes dit que ça allait être difficile pour lui! Finalemen nous avons bien ri avec ça. Chacune des surprises faisait son effet. La plus grande été sa lettre d’acceptation à l’École nationale de théâtre. Cette étape a marqué un changement de vie pour Gildor, car au début de l’âge adulte, il était toujours sur le party et galérait. Son entrée à l’école l’a remis sur le droit chemin.

Malformation à la naissance     

Gildor est né avec une malformation à la main gauche: il avait deux doigts collés. Je lui ai demandé si cela avait été un obstacle dans sa vie, et il a répondu que ça n’avait été que positif pour lui. Avec un sourire taquin, il a expliqué que, quand il était plus jeune et qu’il se bagarrait au hockey, c’était avantageux que sa main gauche ne ressente pas la douleur, car il pouvait frapper plus fort! Il nous a bien fait rire!

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Une mère autoritaire     

Claudette nous a aussi fait rire avec ses anecdotes de jeunesse. Elle a, entre autres, déjà planté un morceau de métal rouillé dans le pied de son frère Clément! Elle a vécu toutes sortes de situations qui nous ont fait comprendre son caractère. Elle en avait dedans, comme on dit! Ça nous a aussi permis de comprendre à quel point Mme Dion était une femme autoritaire. Pour la punir d’avoir blessé son frère, par exemple, elle avait attaché sa fille sur une chaise! Disons que ce sont des méthodes qui n’ont plus cours de nos jours... On ne pouvait pas désobéir à Maman Dion! Elle trouvait toujours une façon de montrer la bonne voie à ses enfants. D’ailleurs, on se rend compte que Claudette a suivi les traces de sa mère: elle a repris les rênes de la Fondation maman Dion et est devenue porte-parole de la Maison Adhémar-Dion. Finalement, son bonheur est toujours passé par celui des autres.

Une jeunesse en famille d'accueil     

J’ignorais que Normand Laprise avait passé sa jeunesse en famille d’accueil. Sa mère a eu huit enfants en 10 ans, environ, et comme son mari et elle n’arrivaient pas à gérer la famille, les enfants ont été placés dans différentes familles d’accueil. Pour Normand, ce sont des souvenirs douloureux, car être séparé des membres de sa famille n’a évidemment pas été facile à vivre. Durant ces années, il a vécu au sein de la famille Lavoie. Mme Lavoie était une cuisinière hors pair: elle n’achetait presque rien à l’épicerie et faisait tout elle-même, les conserves, le pain, etc. Elle utilisait des produits frais et locaux, ce qui fait que Normand a découvert des aliments que les jeunes ne mangeaient pas nécessairement. Cela a semé un certain amour de la cuisine en lui. C’est touchant de constater que même les moments les plus difficiles peuvent éveiller certains intérêts.

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Gardien de sécurité

Gildor a réalisé un grand rêve en étant admis à l’école de théâtre, mais les années qu’il y a passées n’ont pas été faciles. Les professeurs trouvaient qu’il sortait du cadre et qu’il n’était pas assez proche des autres. On le trouvait solitaire. De toute évidence, il n’entrait pas dans le moule. Quand il a terminé ses études, il s’est fait offrir d’être le gardien de sécurité de l’école, plutôt que de se faire proposer un rôle au théâtre ou dans une série...

Un look de bum 

Durant ses jeunes années, Gildor s’est blessé au visage en tombant d’une échelle. Les gens de Rigaud, son village natal, disaient qu’il n’allait jamais pouvoir poursuivre son rêve de devenir comédien maintenant qu’il était défiguré! Or cette cicatrice lui donnait un look de bum incroyable et, en 1992, Robert Morin a offert à Gildor le rôle principal de Requiem pour un beau sans-cœur. Sa mésaventure l’a donc aidé à obtenir ce rôle!

Jamais sans ses couteaux    

Normand avait apporté de la bouffe, mais aussi ses propres couteaux. C’est là qu’on reconnaît un vrai chef! Tout au long du week-end, dès que nous nous approchions de la cuisine, nous perdions Normand! Nous ne voulions pas le faire cuisiner, puisqu’il était en vacances. Nous avons un styliste culinaire, Yves, qui nous aide à popoter et à finaliser nos plats. Il était fort impressionné de devoir finaliser le repas que Normand allait manger! Les deux ont discuté longuement... Normand était curieux de voir comment Yves travaillait. Au moment de cuisiner le dessert, Normand a tellement pris ça au sérieux que j’ai dû le ramener à l’ordre à au moins trois reprises: il donnait des ordres à Gildor, qui essayait de se raconter... Il a fallu que je lui rappelle que la cuisine était un prétexte pour jaser! (rires) Comme quoi on peut sortir un chef de sa cuisine, mais on ne peut pas sortir la cuisine d’un chef!

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Un homme touchant 

Tout au long du week-end, Normand a été très émouvant. Il avait toujours de la difficulté à terminer ses phrases, à aller au bout de certaines idées, car l’émotion l’envahissait. Je pense que les gens vont découvrir le côté extrêmement touchant de cet homme. Compte tenu de l’enfance qu’il a vécue, le fait d’avoir atteint le niveau de succès qu’on lui connaît est extrêmement gratifiant pour lui. Mais il y a toujours un prix à payer pour le succès... Dans son cas, on constate que ç’a été la perte d’amis et de proches. Il a manqué de temps, car son entreprise a pris toute la place. On sent que le fait d’avoir perdu des gens importants pour se consacrer à sa carrière est quelque chose d’un peu douloureux pour lui aujourd’hui.

Un moment mémorable 

 Claudette y est allée d’une révélation étonnante durant la soirée... Elle nous a raconté qu’elle avait en quelque sorte été «utilisée» par l’ADISQ, en 1990, soit l’année où Céline a remporté le prix de l’artiste anglophone de l’année. Les organisateurs savaient que Céline souhaitait refuser le prix, alors ils avaient demandé à Claudette de présenter la catégorie, pensant que ça allait faire changer Céline d’idée. Mais Claudette ignorait tout de la situation, elle ne savait même pas que Céline allait refuser le prix! (NDLR: Pour rappel, Céline avait refusé l’honneur sous prétexte qu’elle ne se définissait pas comme une artiste anglophone, mais plutôt comme une artiste québécoise s’illustrant sur la scène internationale.)

Le dernier mot de Jean-Philippe 

Je connais Claudette Dion, car je l’ai côtoyée à quelques reprises et que j’ai eu la chance de travailler sur différents projets avec le clan Dion. C’est quelqu’un que j’aime bien. Gildor est un gars que je ne connaissais pas intimement. J’avais hâte de me faire une idée de l’homme qu’il est. Je n’avais jamais rencontré Normand Laprise, le grand chef du prestigieux restaurant Toqué, à Montréal. Je l’imaginais sévère, mais ce n’est pas du tout le cas! Normand est un homme qui aime faire la fête, bien manger et bien boire. Il est arrivé avec une boîte contenant du vin, des côtes de bœuf et des pommes. C’était super gentil et généreux de sa part! Nous avons eu une fin de soirée animée: nous avons fait la vaisselle en écoutant de la musique sur des vinyles. C’était vraiment très drôle! Normand écoute de la musique électronique, Gildor, de la musique latine, et Claudette, des chansons françaises. Ç’a été une grosse fête de fin de soirée! Normand a dansé sa vie sur du Madonna!      

L’épisode de La vraie nature mettant en vedette Claudette Dion, Normand Laprise et Gildor Roy sera diffusé le dimanche 29 janvier à 21 h, à TVA.
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