Wimbledon: un changement qui donne confiance à Leylah Fernandez
Jessica Lapinski
LONDRES | Une règle vieille de 140 ans a été abolie cette année au très traditionnel tournoi de Wimbledon. Les joueuses pourront désormais revêtir des sous-vêtements ou des shorts de couleur à leur convenance, ce qui met fin à l'obligation que tous leurs vêtements soient d'un blanc immaculé.
- À lire aussi: Félix Auger-Aliassime a des buts précis en tête d'ici la fin de la saison
- À lire aussi: «FAA» admet que son genou le fait souffrir depuis plusieurs mois
- À lire aussi: Le tirage au sort de Wimbledon fait quelques malheureux
Cette règle centenaire occasionnait un stress supplémentaire chez certaines joueuses.
La Britannique Heather Watson a d'ailleurs raconté au réseau britannique Sky qu'elle avait pris la pilule contraceptive durant la quinzaine l'an dernier pour éviter les saignements, car elle savait qu'elle serait menstruée et elle craignait de tacher ses sous-vêtements à la vue de tous.
«Plusieurs filles avaient des inquiétudes, a pointé la Canadienne Bianca Andreescu, samedi. Ça fera une différence énorme. On ne sait jamais quel type de saignements on va avoir, à quel point ils seront abondants. Et s'ils le sont trop, bien... on se retrouve exposé en portant du blanc.»
Andreescu a décrit ce changement comme une excellente nouvelle pour les joueuses de tennis, mais aussi, comme une avancée pour «tous les sports féminins», qui pourront s'en inspirer.
«C'est énorme, car les femmes n'ont pas les mêmes réalités que les hommes», a-t-elle relevé.
«On n'aura plus à penser à cela»
La Québécoise Leylah Fernandez, elle, estimait qu'il s'agissait d'une «bonne option pour les femmes».
«Ça nous donne de la confiance, a pointé la jeune joueuse. Parfois [quand je suis menstruée], je dois demander conseil à ma mère ou à ma sœur, à savoir si telle ou telle couleur est préférable. Ça fera en sorte qu'on n'aura plus à penser à cela durant les matchs.»
«On n'aura qu'à penser à ce que l'on doit accomplir sur le terrain.»