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L'article provient de TVA Sports
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Wayne Gretzky se dit «fier Canadien» malgré ses liens avec Trump

AFP
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2025-04-09T11:04:40Z
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Critiqué au Canada dans les derniers mois en raison de ses liens avec le président américain Donald Trump, Wayne Gretzky a affirmé qu’il était fier d’être Canadien, sans vouloir enflammer davantage le débat.

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Le légendaire ancien joueur des Oilers, des Kings, des Blues et des Rangers était de passage au Ben Mulroney Show, le fils de l’ancien premier ministre Brian Mulroney, sur les ondes du réseau Corus.

Principalement appelé à parler du record de buts d’Alexander Ovechkin, Gretzky s’est aussi fait questionner sur le fait que sa fierté canadienne ait été remise en question au pays, récemment.

La « Merveille » s’est attiré les commentaires négatifs depuis qu’il a été photographié à quelques reprises en compagnie de Trump.

La photo qui a causé le plus d’émoi a été prise à Mar-a-Largo lors de la soirée des élections américaines, cet automne. Il était accompagné de son épouse Janet, ainsi que de son fils Trevor, de sa fille Paulina et du conjoint de celle-ci, le golfeur Dustin Johnson.

Le clan Gretzky a aussi été invité à Washington pour l’inauguration officielle de Trump, qui a louangé son ami et s’est même amusé à proposer sa candidature comme « gouverneur du 51e État américain ».

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Gretzky a commenté pour la première fois la situation, prenant soin de ne pas alimenter le feu.

« C’est correct. J’ai cinq enfants américains, sept petits-enfants américains, une épouse américaine et une belle-mère américaine de 103 ans.

« Je leur dis toujours : soyez aussi fiers d’être Américains que je suis fier d’être Canadien. C’est ce que votre grand-père aurait voulu. Vous savez quoi? Je ne me préoccupe pas de ce genre de choses, parce que c’est impossible de rendre tout le monde heureux », a commenté l’ex-joueur originaire de Brantford, en Ontario.

Aucune influence politique

Vendredi dernier, Gretzky était présent à Washington quand Ovechkin a égalé sa marque de 894 buts, avant de la battre deux jours plus tard. Pour l’occasion, il a été aperçu en compagnie du directeur du FBI Kash Patel.

« Crois-moi, je n’ai aucun pouvoir politique par rapport au premier ministre ou au président», a-t-il dit à l’animateur. Ça se passe entre ces deux hommes et c’est pourquoi il y a des élections. C’est là que les gens font ce qu’ils ont à faire et disent ce qu’ils ont à dire.

« Peux-tu m’imaginer en train de dire à ton père quoi faire quand il était premier ministre? Il aurait ri de moi », a ajouté Gretzky en référence à Brian Mulroney, qui a dirigé le pays de 1984 à 1993.

Pas de politique dans le sport

Quant au fait que certains suggèrent que le record d’Ovechkin ne devrait pas être célébré puisqu’il est Russe et ouvertement supporteur du régime de Vladimir Poutine, Gretzky voit les choses autrement.

« Quand je suis allé dans le vestiaire dimanche avec Alex, je ne l’ai pas perçu comme un Russe, mais comme un joueur de hockey et comme un gars qui a été formidable pour la ville de Washington et la LNH.

«Croyez-le ou non, nous ne parlons jamais de politique dans un vestiaire. Nous regardons le baseball, le basketball... Nous parlons des Blue Jays ou des Yankees. Pour les joueurs de hockey, ce n’est jamais (la politique) à l’agenda. On reste dans notre domaine. Le premier ministre et le président ne nous disent jamais comment jouer au hockey. On ne leur dit jamais comment faire de la politique », a-t-il conclu.

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