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Culture

Voyez les premières images du film Les Belles-sœurs

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Photo portrait de Sarah-Émilie Nault

Sarah-Émilie Nault

2023-09-25T15:00:00Z
2023-09-25T21:09:04Z
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C’est officiel : le film Les Belles-sœurs sortira dans les salles obscures du Québec le 4 juillet 2024, et c’est par un heureux hasard que Le Journal a pu visiter le plateau de tournage et assister à une scène de ce long métrage tant attendu. 

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Il y a de ces avantages à vivre dans un quartier tranquille de Montréal. Comme celui d’arriver en plein plateau de tournage du film Les Belles-sœurs en promenant ses chiens. La productrice, Denise Robert, a gentiment invité Le Journal à découvrir une scène en primeur.

Scène de cuisine  

Dans un appartement exigu du quartier Rosemont, certaines des plus grandes actrices québécoises se donnent la réplique autour d’une table de cuisine. Elles recréent une scène bien connue des Belles-sœurs, la mythique pièce de théâtre de Michel Tremblay de 1968, que l’on transporte pour la première fois au grand écran. 

Vêtues de robes fleuries et colorées des années 60, Guylaine Tremblay devient Thérèse Dubuc, Anne-Élisabeth Bossé incarne le personnage de Rose Ouimet, Valérie Blais se glisse dans la peau de Lisette de Courval et Debbie Lynch-White se transforme en Des-Neiges Verrette.  

La scène à laquelle Le Journal a la chance d’assister regroupe tout ce beau monde dans une minicuisine où il fait bien chaud sous les gros éclairages de cinéma. 

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Germaine Lauzon (Geneviève Schmidt, qui porte une perruque et un costume époustouflant dont on a promis de garder la teneur secrète) discute avec Yvette Longpré, interprétée par la chanteuse Ariane Moffatt qui fait ici ses premiers pas au cinéma. 

Les amies s’apprêtent à ouvrir les boîtes de timbres-primes GoldStar et en quelques répliques, on comprend pourquoi Denise Robert a voulu voir Ariane Moffatt (*voir autre texte) en audition. L’artiste crève l’écran en plus de sembler s’amuser comme une petite folle. 

« Elle est bonne hein ? », lance Denise Robert en pointant le large moniteur. « Comme tu peux voir, ce n’est pas du théâtre, c’est vraiment du cinéma. » Pour parler de ce projet qui a été annoncé comme « un drame musical », la productrice cite le film hollywoodien La La Land, à titre d’exemple. 

Elle ajoute que c’est René Richard Cyr qui a réécrit le scénario de sa propre production musicale (adaptée de l’œuvre de théâtre de Michel Tremblay en 2010) pour en faire un long métrage.  

  • Écoutez l'entrevue que Michel Tremblay a accordé à Sophie Durocher via QUB radio lors du décès du metteur en scène André Brassard :

Différents lieux de tournage

Le réalisateur est justement occupé à diriger les actrices, casquette sur la tête et écouteurs aux oreilles. Lui et sa bande en sont au 14e jour de tournage sur 35 ; ils en ont encore pour quelques semaines à tourner dans ce petit appartement privé du quartier Rosemont, à Montréal. 

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Des scènes ont également été filmées dans la ruelle arrière (et typique des histoires de Michel Tremblay), ainsi que dans un snack-bar. Les séquences à venir seront tournées dans les studios MELS. 

« Il ne faut pas gâcher le punch du costume », lance Geneviève Schmidt en se cachant pour ne pas être dans la seule photo permise lorsque le groupe est en pause, à l’extérieur, entre deux scènes. Tout ce que Le Journal peut vous dire c’est ce que vous ne serez pas déçus lorsque vous verrez Germaine et ses amies prendre vie sur grand écran.  

Les Belles-sœurs raconte l’histoire de Germaine Lauzon, une ménagère du Plateau-Mont-Royal qui, après avoir gagné un million de timbres-primes, invite ses sœurs et ses amies à une soirée de collage de timbres. 

Premiers pas au grand écran pour Ariane Moffatt 

Entre les prises, les comédiennes doivent prendre leurs pauses à l’extérieur tellement le petit appartement fourmille d’activité. Leurs chaises ont été placées directement dans la rue, qui heureusement n’est pas trop passante. Nous en avons profité pour discuter avec Ariane Moffatt qui nous a parlé de son rôle dans le long métrage. 

« Denise [Robert] m’a contactée, car elle voulait me voir en audition », explique Ariane Moffatt qui confirme être « très excitée de se retrouver entourée de ces grandes actrices ». « J’ai passé des auditions, j’ai chanté et dansé, bref ce rôle, je ne l’ai pas volé », ajoute-t-elle en riant.  

Photo courtoisie
Photo courtoisie

L’auteur-compositrice-interprète avoue avoir d’abord été nerveuse, mais se sentir aujourd’hui bien et à sa place. Le fait d’avoir eu à chanter et à danser au début du tournage l’a aussi aidé à se sentir à l’aise. 

« J’aime aller dans des émotions autrement qu’à travers la musique. C’est nouveau et j’aime ça. Je tripe assez pour refaire du cinéma oui, mais chut, je ne veux pas que cela porte malchance de le dire », ajoute-t-elle en souriant.  

Elle considère comme un honneur le fait de tourner avec des actrices de la trempe de Guylaine Tremblay, Véronique Le Flaguais (aussi présente sur le plateau et difficilement reconnaissable ainsi costumée en très vieille dame) et de toutes les autres. 

Photo Sarah-Émilie Nault, Le Journal de Montréal
Photo Sarah-Émilie Nault, Le Journal de Montréal

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