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Culture

Normand Daneau incarne un policier bourru dans la série «Mont-Rouge»

Les mardis à 21 h, sur les ondes de Radio-Canada.

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Marjolaine Simard

27 février à 6h
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Normand Daneau est l’une des têtes d’affiche du nouveau suspense policier Mont-Rouge. Cette minisérie se déroule dans une petite localité côtière du Nouveau-Brunswick, où tout bascule lorsqu’un propriétaire d’hôtel est assassiné, plongeant la communauté dans la panique. Le comédien nous raconte son expérience de tournage exceptionnel dans un décor à couper le souffle.

• À lire aussi: L’auteur de «In Memoriam» et de «Doute raisonnable» de retour avec une nouvelle série policière

• À lire aussi: Une minisérie dérivée d’«Alertes» verra le jour mettant en vedette un de vos personnages préférés

Comment décrirais-tu la série Mont-Rouge?

C’est une série policière en six épisodes qui se déroule dans un petit village côtier fictif du nom de Mont-Rouge. On est dans une forme assez classique de suspense policier, qui peut rappeler la série à succès britannique Broadchurch.

Dans la série, tu incarnes un enquêteur un peu bourru...

Au départ, on rencontre Manon Daigle, incarnée par Karène Chiasson. C’est une policière qui n’est pas équipée pour enquêter sur un meurtre. Le poste où elle travaille appelle en renfort la police fédérale et c’est là que mon personnage débarque pour prendre l’enquête en charge. Il s’appelle Luc Doiron. Comme il est seul, il a besoin de quelqu’un du coin avec qui faire équipe et Manon devient sa partenaire durant l’enquête.

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Comment décrirais-tu ton personnage?

On perçoit immédiatement qu’il porte des préjugés et qu’il est légèrement psychorigide. Au fil des épisodes, l’enquête se développe, et une relation d’amitié va se tisser entre lui et Manon. Au fil de l’intrigue, l’ambiance prend une tournure plus tragique, et la conclusion devient même dramatique. Manon perd un peu de ses illusions et mon personnage s’adoucit. La finale de la saison assure à la série une belle continuité. Nous avons d’ailleurs tourné la saison 2 l’automne dernier.

Dans quel coin du Nouveau-Brunswick avez-vous tourné?

Je dirais que 85 % du tournage a eu lieu à Shediac et dans ses environs. Comme c’est une région de villégiature côtière, il y a de nombreux chalets à louer. Ils sont pleins durant l’été, mais ils se vident à l’automne au moment du tournage, ce qui nous permet d’avoir des logements pour toute l’équipe. C’est un cadre magnifique, avec la mer et des paysages bucoliques. C’est parfait pour installer les caméras, car chaque endroit autour est d’une beauté naturelle à couper le souffle.

Combien de temps es-tu resté là-bas pour le tournage?

Je dirais environ deux mois pour chaque saison. Même pendant la pause autour de l’Action de grâce, je ne revenais pas à Montréal; je restais sur place pour me reposer. Ma fille et ma blonde sont d’ailleurs venues me rejoindre, ce qui a été un moment très agréable. J’ai adoré l’expérience! Les gens là-bas sont d’une gentillesse incroyable, vraiment accueillants.

La majorité de l’équipe technique et des comédiens sont originaires du Nouveau-Brunswick...

Ce sont des gens extrêmement compétents avec beaucoup d’expérience. Halifax est désormais une grande plaque tournante pour les tournages. Cette région attire de nombreux projets des États-Unis. Nous, on formait une petite famille. J’ai travaillé avec des gens incroyablement gentils avec un sens de l’humour remarquable. C’est l’un des plus beaux tournages de ma vie!

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Es-tu resté en contact avec des membres de l’équipe?

Je suis resté en contact avec Karène, ma partenaire de jeu. Elle enseigne l’art dramatique à l’Université de Moncton. D’ailleurs, Karène a enseigné à la plupart des comédiens de la série! Ils proviennent pas mal tous de ce programme, qui est excellent. Il y a une vie culturelle locale assez intéressante dans ce coin de pays: plein de spectacles, beaucoup de théâtre...

L’un des auteurs de la série, Pierre-Marc Drouin, est connu pour posséder un rare talent pour le suspense...

Oui, c’est lui qui a écrit In Memoriam, certains épisodes de Doute raisonnable et Les Armes... Il est vraiment prolifique. Je dirais même que c’est une machine! Je ne sais pas comment il fait, honnêtement. Moi, je scénarise un peu aussi depuis quelques années et c’est fou tout ce qu’il arrive à pondre. Il a toute mon admiration.

Quels autres projets s’en viennent pour toi?

Je tourne en ce moment dans une série dérivée de la série Alertes. C’est une minisérie qui se concentre sur le sergent détective Guillaume Pelletier incarné par Danny Gilmore. Ça s’appelle Alertes: Pelletier. On tourne dehors et de nuit. J’ai rarement eu aussi froid. Mais ça se passe magnifiquement bien. Je pense que cette série va bouleverser beaucoup de monde.

Parle-nous du personnage que tu incarnes...

Il s’appelle François. C’est un ami d’enfance de Guillaume Pelletier chez qui Guillaume va passer quelques jours de vacances à la campagne pour ses 50 ans. Et là, il va y avoir un meurtre assez sordide. Guillaume n’aura d’autre choix que d’enquêter pendant ses vacances. 

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