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Environnement

Une saison des allergies plus longue et plus intense à cause des changements climatiques

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Photo portrait de Élizabeth Ménard

Élizabeth Ménard

17 mars 2022
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Mauvaise nouvelle pour les personnes qui souffrent d’allergies saisonnières: la saison des allergies sera beaucoup plus longue et intense au cours des prochaines années à cause de la crise climatique.

• À lire aussi: La crise climatique est mauvaise pour la santé et des médecins veulent du changement

• À lire aussi: Changements climatiques: un prix réel pour la santé des Canadiens

Le réchauffement climatique est le principal coupable, selon cette étude publiée dans Nature Communications mardi. 

La saison des allergies pourrait commencer jusqu’à 40 jours plus tôt et se terminer 15 jours plus tard à la fin du siècle alors que les concentrations de pollen dans l’air pourraient grimper de 250%, affirment les chercheurs Yingxiao Zhang et Allison L. Steiner. 

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont regardé les concentrations de pollen dans plusieurs régions des États-Unis et les prédictions climatiques.  

Ils ont conclu que l’allongement de la saison des allergies avait déjà commencé à cause de nos hivers qui sont plus courts et des concentrations de CO2 qui sont plus élevées. 

Les chercheurs notent qu’une saison plus longue et plus intense pourrait engendre une crise de santé publique.  

Ces projections sont encore évitables, a toutefois mentionné Mme Steiner en entrevue à CNN, si le monde réduit drastiquement ses émissions de CO2 et les concentrations déjà dans l’atmosphère. 

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«Ce qui arrive entre 2050 et 2100 dépend vraiment des choix humains. Nous espérons vraiment que ça va changer, a confié la scientifique. Plusieurs d’entre nous dans la communauté climatique voulons voir ces coupures, ces concentrations qui commencent à descendre et les températures atteindre un plateau, mais plusieurs choses doivent arriver pour que ça change.» 

Le Québec n’est pas épargné 

Au Québec, déjà en 2006, un rapport produit par le département de géographie de l’UQAM, en partenariat avec Ouranos et la Direction de la santé publique de Montréal concluait que la saison des allergies avait commencé à s’allonger. 

«Les résultats obtenus concernant la fréquence de la rhinite allergique démontrent une augmentation de la fréquence des consultations médicales, des concentrations polliniques et un allongement de la saison de croissance des végétaux au cours de la période étudiée», peut-on lire. 

Un autre rapport datant de 2015 prédit qu’à l’horizon 2050, presque toutes les régions du Québec au nord du 49e parallèle, là où vivent 95% des Québécois, seront exposées aux problèmes liés à la présence d’herbe à poux, dont les allergies. 

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