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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Vol sur un chantier de construction: un entrepreneur se fait dérober 60 000$ de matériel électrique

Ray Junior Courtemanche se croise les doigts pour retrouver ses 1000 disjoncteurs et ses panneaux électriques

L'entrepreneur Ray Junior Courtemanche a eu une mauvaise surprise alors que des voleurs lui ont volé 60 000 $ de matériel électrique dans un de ses projets immobiliers.
L'entrepreneur Ray Junior Courtemanche a eu une mauvaise surprise alors que des voleurs lui ont volé 60 000 $ de matériel électrique dans un de ses projets immobiliers. Photo fournie par Ray Junior Courtemanche
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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

21 mars
21 mars à 22h
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Un entrepreneur de la Rive-Nord de Montréal a eu une mauvaise surprise la fin de semaine dernière alors que des voleurs lui ont dérobé près de 60 000$ de matériel électrique qui devait servir à la construction d’un projet domiciliaire.

Au cours de leur visite dans le garage du chantier Espace W à Mirabel, les voleurs sont repartis avec une quinzaine de foyers électriques, des panneaux électriques, près de 1000 disjoncteurs et quelques autres biens.

«Ce qui est frustrant, c’est qu’ils sont assez stupides pour vendre ce matériel pour 10 000$ sur le marché, souligne le promoteur Ray Junior Courtemanche. Je ne sais pas ce qu’ils vont pouvoir faire avec ça.»

Ce n’est pas la première fois de sa carrière que l’homme d’affaires reçoit la visite de voleurs sur ses chantiers. Il n’a pas hésité à dénoncer ce larcin sur ses réseaux sociaux.

«Si je ne dénonce pas, ces gens-là vont revendre notre matériel à d’autres entrepreneurs qui bâtissent d’autres projets, explique-t-il lors d’une entrevue au Journal.

«En achetant ce matériel, ces entrepreneurs encouragent les vols sur les chantiers. Ça ne fonctionne pas.»

M. Courtemanche a été en mesure de capter des images des voleurs qui ont dérobé du matériel dans le garage de son projet.
M. Courtemanche a été en mesure de capter des images des voleurs qui ont dérobé du matériel dans le garage de son projet. Photo fournie par Ray Junior Courtemanche

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Perte sèche

En raison des coûts faramineux des assurances, Courtemanche a placé la perte de 60 000$ dans ses dépenses.

«On ne réclame jamais les vols aux assurances pour éviter une augmentation de nos primes, mentionne le promoteur immobilier. C’est un 60 000$ qui vient de partir en fumée.»

À la fin des travaux, l’Espace W va avoir quatre édifices totalisant 336 unités. Près de 1000 personnes vont y habiter, selon le promoteur, qui est aussi derrière le projet du complexe et parc aquatique Morea, dans le même secteur.

Le vol de matériel électrique sur les chantiers de construction n’est pas récurrent chez les membres de la Corporation des maîtres électriciens du Québec (CMEQ). Toutefois, il arrive, comme dans le cas de l’entrepreneur de Mirabel, que des incidents puissent ralentir les travaux d’un projet.

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Lecture refusée
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«Sur les gros chantiers, ils engagent souvent un agent de sécurité pour prévenir les vols et le vandalisme, mentionne la porte-parole Danielle Dumas. Pour nos membres, qui installent un branchement électrique de grande capacité (de 400 A et plus) pour un nouveau chantier, ils attendent à la dernière minute pour installer le câblage dans leur canalisation pour ne pas se le faire voler.»

On a également tenté de contacter la Sûreté du Québec, mais elle ne compile pas les vols sur les chantiers de construction dans ses statistiques annuelles. 

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