Voici toutes les autres fois où un couvre-feu généralisé a été imposé au Québec
«Aux grands maux les grands moyens», comme ils disent.
Pour venir à bout de la propagation de plus en plus soutenue de la COVID-19, le gouvernement du Québec a pris les grands moyens.
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Il a décrété depuis samedi dernier un couvre-feu généralisé, obligeant les Québécois à rester sagement chez eux entre 20 heures le soir et 5 heures le matin.
Cette mesure que l’on pourrait qualifier de draconienne est assez inédite pour la plupart d’entre nous.
Voici toutes les autres fois où un couvre-feu généralisé a été imposé au Québec:
Vous n’avez pas la berlue. Il n’y a rien sur la liste ci-haut.
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Ce n’est tout simplement jamais arrivé dans l’histoire de notre Belle province qu’une situation quelle qu’elle soit force les Québécois à rester encabanés du soir au lendemain matin, à la grandeur du territoire.
Par contre (et c’est là que ça devient intéressant), il est déjà arrivé à quelques reprises que des couvre-feux soient décrétés sur des courtes périodes de temps, dans des lieux bien précis, pour différentes raisons.
En voici quelques exemples, en ordre chronologique,
1759
À la suite de la victoire anglaise à la Bataille des Plaines d’Abraham, les nouvelles autorités anglaises obligent les citoyens de la ville de Québec à rester chez eux le soir.
(Source)
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1918
Des émeutes surviennent dans la basse-ville de Québec à la suite de l’opposition de nombreux citoyens à la conscription. En effet, les Québécois sont plutôt réfractaires à l’idée de se voir imposer le service militaire, compte tenu la Grande Guerre qui fait rage en Europe. Un couvre-feu est imposé.
(Source)
Années 1920
Les autorités de la ville de Sherbrooke craignent que la jeunesse dévergondée ne commette des actes immoraux. Un couvre-feu est décrété pour contrôler les allées et venues des jeunes. (Source)
1941
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, des «exercices d’obscuration» sont mis en place dans les grandes villes de la province (Montréal, Québec, Trois-Rivières) pour les «cacher» aux sous-marins et avions allemands qui auraient pu les bombarder.
(Source)
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Années 1940
La délinquance juvénile, en recrudescence dans la ville de Québec pendant la Deuxième Guerre Mondiale, force les autorités à imposer un couvre-feu qui vise les 14 à 16 ans.
(Source)
1966
Des jeunes voyous font la loi dans la petite ville minière de Murdochville, en Gaspésie. On impose un couvre-feu et à 19 heures précises, un sirène retentit pour signaler aux ados de rentrer chez eux.
(Source)
2004
Encore les jeunes! Une vague de vandalisme et de délinquance force le maire d’Huntingdon, Stéphane Gendron, a décrété un controversé couvre-feu qui sera renversé par la Commission des droits de la personne.
(Source)
