Voici pourquoi Jean-Michel Anctil veut qu’André Robitaille soit le célébrant à son mariage
Patrick Delisle-Crevier
Si Jean-Michel Anctil a fait une croix sur le métier d’humoriste, c’est d’abord parce qu’il brûlait la chandelle par les deux bouts, mais aussi parce qu’il voulait faire plus de place à sa carrière de comédien. Et ça fonctionne plutôt bien, puisqu’il a décroché un beau rôle dans la série Alertes et qu’il se plaît dans son rôle de coanimateur de l’émission Ça finit bien la semaine. Parallèlement, il est en pleins préparatifs de mariage après avoir fait la grande demande à sa belle Mélodie, la femme avec qui il partage sa vie depuis plus de trois ans. Entrevue dans le fauteuil avec cet ex-humoriste dont la nouvelle vie ne pourrait pas être plus belle.
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Paraît-il que tu as fait la grande demande à Mélodie?
Oui, j’avais fait mon scénario dans ma tête et tout était bien préparé. Le premier baiser qu’on s’est donné, Mélo et moi, c’était devant le coeur de la maison de Guy Laliberté, dans le parc du Mont-Saint-Bruno: chaque année, on y retourne et on prend une photo. Alors au début, mon idée était de lui faire ma demande à cet endroit pour notre troisième anniversaire. Mais je ne voulais pas que ce soit un spectacle et que le monde passe pendant que je suis à genoux; je voulais que ce soit plus intime. Alors comme ma blonde n’était jamais allée à Paris et que j’y allais pour rencontrer Philippe Lellouche, avec qui je vais travailler, j’ai emporté la bague avec moi en me disant que si l’occasion se présentait, j’allais la saisir. La dernière journée du voyage, on était à un souper pour la fête de notre amie Narimane et on a ouvert une bouteille de champagne. J’ai mis les genoux au sol et j’ai fait ma grande demande. Elle était très contente et elle a dit oui!
Et à quoi le mariage ressemblera-t-il?
On veut faire quelque chose de simple et de champêtre, à l’extérieur, avec quelques amis. Notre célébrant sera André Robitaille. Il a été très touché. C’est un bon ami qui a été important à un certain moment dans cette relation-là. Au début, j’avais peur de m’engager et j’y allais avec le pied sur le frein, parce que j’avais peur d’avoir mal si elle me quittait. À un certain moment, elle l’a senti, et ça n’allait pas. Alors, elle est partie chez une amie. J’en ai parlé avec André, avec qui je jouais au théâtre, et il m’a dit d’aller la rejoindre après la pièce et de lui dire comment je me sentais, de m’ouvrir à elle. Je l’ai écouté et je suis allé voir Mélodie ce soir-là. Je lui ai dit que je l’aimais, et on s’est fait confiance tous les deux; ça a sauvé notre union. André a été important là-dedans. Me connaissant, je ne serais jamais allé voir Mélodie. J’aurais boudé dans mon coin et je l’aurais peut-être perdue. André m’a brassé. Je lui dois beaucoup.
Quand la cérémonie devrait-elle avoir lieu?
Idéalement, ce serait l’été prochain et on ferait ça dans la cour de Guy Laliberté. Alors, si jamais quelqu’un a un contact... (rires) Sinon, ce sera sous un chapiteau, mais la date et le lieu ne sont pas fixés encore. Nous pensons à un safari photo en Tanzanie, mais je ne suis pas un grand dépensier; je ne veux pas que le mariage nous coûte trop cher. Je pense à l’avenir. En ce moment, ça va bien, je travaille beaucoup, mais je suis conscient que tout peut s’arrêter rapidement.
