Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Voici les moments clés d'Elon Musk à la Maison-Blanche

Photo AFP
Partager

AFP

23 avril à 12h57
Partager

Elon Musk, qui vient d'annoncer qu'il prenait ses distances par rapport à l'administration Trump, s'est imposé en moins de trois mois comme la personnalité la plus iconoclaste de l'entourage du président américain. Rappel de quelques moments clés, témoins de son influence et des controverses qu'il a suscitées.

• À lire aussi: Voici comment les 100 premiers jours d’Elon Musk au sommet de l’État fédéral ont profondément secoué les États-Unis

• À lire aussi: Musk va s'éloigner du gouvernement Trump pour se consacrer à Tesla en difficulté

• À lire aussi: Les 100 premiers jours de Donald Trump en 10 moments clés

Salut nazi?

Dès l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, le patron de Tesla, X et SpaceX fait polémique lors d’un rassemblement de soutien au nouveau président en levant le bras droit sur scène à deux reprises, dans un geste décrit par des élus démocrates et des historiens comme un salut nazi. L'homme le plus riche du monde s'en défend sans lever l’ambiguïté: «l'attaque selon laquelle "tout le monde est Hitler" est tellement éculée», lâche-t-il.

Photo AFP
Photo AFP

«Fiers d'être Allemands»

En pleine polémique autour de ce geste, Elon Musk intervient le 25 janvier par visioconférence devant des milliers de sympathisants du parti d'extrême droite allemand AfD, à l'approche des élections législatives. «C'est OK d'être fier d'être Allemands. Battez-vous pour un avenir radieux pour l'Allemagne», lance-t-il.

Publicité
Un enfant dans le Bureau ovale

Alors que certains commencent à le surnommer «président Musk», l'homme d'affaires défend le 12 février dans le Bureau ovale ses coupes brutales dans les services fédéraux. Son fils de quatre ans est perché sur ses épaules, sous le regard protecteur de Donald Trump. Tout en parlant, l'homme d'affaires essaie de distraire «X», le fils qu'il a eu avec la musicienne Grimes. Jusqu'à ce qu'il le confie à une femme présente dans la salle, qui l'emmène dehors.

AFP
AFP

L'homme à la tronçonneuse

Chargé de sabrer dans le budget fédéral à la tête d'une Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge), Elon Musk brandit le 20 février une tronçonneuse sur la scène d'une grande convention conservatrice. L'outil lui a été offert par le président argentin, Javier Milei, qui en a fait un symbole de son programme de réduction des services de l'État.

AFP
AFP

La vedette du gouvernement

Lors de la première réunion du gouvernement Trump le 26 février, Musk semble voler la vedette. Mais 10 jours plus tard, une nouvelle réunion donne lieu à des accrochages entre le patron de SpaceX et le secrétaire d'État Marco Rubio et le ministre des Transports Sean Duffy, autour des coupes annoncées dans les services fédéraux, selon des médias américains. «Il n'y a pas eu d'affrontement, j'étais là», assure Donald Trump.

Tesla en vitrine à la Maison-Blanche

Elon Musk à son côté, Donald Trump se pose le 11 mars en promoteur des véhicules Tesla à la Maison-Blanche, alors que la marque voit ses ventes baisser et des voitures vandalisées du fait des prises de position politique de son patron.

AFP
AFP

Des millions pour le Wisconsin

À la veille d'une élection pour remplacer un juge à la Cour suprême de l'État clé du Wisconsin, Elon Musk s'implique à fond pour le candidat conservateur, allant jusqu'à offrir le 27 mars deux chèques d'un million de dollars à deux électeurs. C'est pourtant la candidate démocrate qui l'emporte.

«Crétin»

Après l'imposition par Trump de lourds droits de douane sur les importations des États-Unis, Musk prend le contrepied en plaidant pour une «zone de libre-échange» entre l'Europe et l'Amérique du Nord. Le 8 avril, il traite publiquement de «crétin» Peter Navarro, conseiller au commerce de Trump et architecte de ces barrières douanières. Ce dernier avait reproché à Tesla de n'être qu'un «assembleur» de voitures faites de pièces fabriquées hors des États-Unis.

Sortie de route?

Le 22 avril, Tesla publie des résultats en nette baisse. Dans la foulée, Elon Musk annonce qu'il va prendre du recul pour se consacrer davantage aux véhicules électriques. «Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer au Doge va baisser de manière très importante», dit-il, promettant «d'allouer davantage de (son) temps à Tesla».

Publicité
Publicité
Image du contenu audio en cours