On vous présente les 11 criminels les plus coucous du Québec de 2021
Antoine Lacroix
Le crime ne dort jamais et 2021 n’aura pas fait exception au Québec. Certains bandits n’ont visiblement pas fait preuve de grand jugement avant de se retrouver devant la justice, en commettant des bêtises qui les ont menés à leur perte.
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D’autres ont grandement facilité le travail des policiers, soit par distraction, par maladresse ou parce que leur plan, bien souvent mal ficelé, a déraillé.
Voici les cas qui ont retenu l'attention du Journal, tels que rapportés par notre collègue Antoine Lacroix:
1. Un enfant, victime collatérale
Il a sorti une arme de chasse en plein quartier résidentiel et s’est mis à tirer. Voilà comment un enfant de 9 ans a été une pauvre victime collatérale d’une querelle de drogue qui a mal tourné, en août, à Contrecœur, en Montérégie.
Yves Martin Larocque, un passionné de chasse, aurait ouvert le feu alors que la voiture de ses assaillants venait de se garer devant chez lui. Il ne portait alors qu’un simple maillot de bain.
L’homme de 37 ans fait face à de nombreuses accusations, dont négligence criminelle ayant causé des lésions à l’enfant, qui s’en est finalement sorti sans blessure grave.
2. Il s’incrimine en vendant un manteau
Un ex-préposé aux bénéficiaires de la Montérégie a reconnu en février s’être filmé en train d’agresser sexuellement 15 patientes vulnérables et en avoir épié des dizaines d’autres.
Les comportements déviants d’André Tougas, qui se sont déroulés entre 2011 et 2017, auraient pu perdurer si ça n’avait pas été d’une erreur fatale.
L’homme de 57 ans avait vendu un manteau de motoneige, dans la poche duquel se trouvait une clé USB contenant des photos et des vidéos horrifiantes, montrant l’agresseur en pleine action. L’élément incriminant a tout de suite été remis aux autorités.
Il n’a toujours pas reçu sa sentence, qui doit tomber en janvier.
3. La fraude ne paie pas
Évidemment, c’était trop ; on allait un jour découvrir le pot aux roses. Un Montréalais a vu plus gros que la panse en réussissant à frauder le gouvernement pour près de 150 000 $ en s’inventant... une douzaine d’enfants fictifs.
Le stratagème de Guerly Estimé s’est échelonné de juillet 2007 à février 2018, où il faisait des demandes frauduleuses d’allocations familiales.
Finalement, en plus de devoir rembourser l’argent obtenu par cette fraude, il devra purger 2 ans moins un jour de prison à son domicile.
4. Un mauvais combo
On dit que consommer du cannabis peut ouvrir l’appétit, mais aussi qu’on ne peut conduire sa voiture par la suite. Un jeune de 20 ans de Sherbrooke a eu la mauvaise idée de combiner les deux, à la mi-décembre, en fumant un joint à la commande à l’auto d’un restaurant. Des policiers à proximité sont intervenus rapidement, après avoir été contactés.
5. Où est «Gisèle» ?
Rarement des tatouages auront été si utiles pour la police. Si vous avez un proche avec le nom « Gisèle » tatoué sur la main, il pourrait bien s’agir d’un suspect recherché dans le cadre d’une enquête pour agression armée et délit de fuite survenus à Gatineau en août.
Il semblerait que la violente altercation a été filmée, puisque la police a pu diffuser des images où l’agresseur est bien reconnaissable.
En fait de tatouages, en plus de «Gisèle», l’homme porte sur lui l’inscription «514» dans le cou et la lettre M sur le bras gauche, qui ressemble au logo d’une populaire marque de boisson énergisante.
Il ne devrait pas être difficile à reconnaître.
6. L’intelligence ne s’achète pas
Tiens, je voudrais m’acheter une maison. Je vais prétexter être un consultant immobilier pour forcer par la menace une personne âgée à me vendre sa résidence pour une bouchée de pain. Ça devrait fonctionner.
C’est ce que Marc-André Robitaille semble s’être dit avant de passer à l’action, en octobre, à Laval. L’homme de 23 ans est maintenant accusé de séquestration, voies de fait, introduction par effraction, et d’avoir tenté d’obtenir quelque chose par des menaces.
Après avoir forcé un septuagénaire à signer une promesse d’achat à un prix nettement inférieur à la valeur réelle de la maison, il a quitté les lieux. La victime n’a eu qu’à contacter le 911. Grand succès...
7. Un enragé exhibitionniste
La rage au volant peut se rendre loin, mais un chauffeur de taxi a repoussé les limites de l’odieux après avoir exhibé--- ses parties génitales à un automo-biliste, craché sur son véhicule et tenté d’asséner un coup de poing à ce dernier, en janvier.
La pauvre victime a filmé les événements et la vidéo troublante a fait le tour des réseaux sociaux, si bien que l’agresseur en question a perdu son emploi.
L’origine de ce conflit qui a dégénéré ? L’homme n’aurait pas laissé passer le chauffeur à un feu de circulation. Les policiers sont intervenus rapidement, étant dans le secteur.
La prochaine fois, on respire par le nez, ça va bien aller.
8. Une sortie qui coûte cher
Certains automobilistes ont la fâcheuse manie d’oublier que lorsqu’il y a des panneaux sur la route, ils sont là pour une raison importante. Une conductrice devra payer plus de 4000 $ d’amende après s’être aventurée illégalement, en plein couvre-feu, sur un tronçon d’auto-route fermé en raison d’un bris d’aqueduc, en mars à Montréal.
Pourtant un barrage avait été érigé, mais la femme téméraire s’est quand même engagée dans la zone interdite. Mal lui en prit, puisqu’elle a dû se faire remorquer. Comme dans bien des cas, faire le détour demeurait la meilleure option.
9. Un paquet de nerfs
Les caméras de surveillance sont partout et captent tout. Un Montréalais aurait dû garder cela en tête lorsqu’il a pété les plombs dans un dépanneur de l’ouest de l’île pour un... paquet de cigarettes.
Dans une vidéo des événements diffusée en mars, on voit clairement l’individu qui agit comme un fou furieux, lançant au pauvre commis tous les objets qui lui tombent sous la main, alors que celui-ci essaie tant bien que mal de se protéger de la pluie de projectiles, à l’aide d’un petit panneau de plexiglas.
L’histoire ne dit pas s’il essayait d’arrêter de fumer pour être dans cet état.
10. Un Message de trop
On ne peut pas écrire tout ce que l’on veut sur les réseaux sociaux. Un message envoyé à son neveu comme quoi il se faisait tromper, alors que c’était faux, va coûter cher à une dame de Laval, qui a été condamnée à payer 26 000 $ en dommages pour la diffamation.
« Joyeuses Fêtes Le Cocu ! On appelle ça le retour de la pendule... que les nouvelles croustillantes se répandent vite », a écrit la femme.
Mais comme le message a eu des impacts sur le couple de son neveu, elle a dû payer pour les dommages.
11. Une histoire à sauter au plafond
Plusieurs chalets partout dans la province se sont retrouvés saccagés par des jeunes qui en profitaient pour tenir des rassemblements illégaux. Mais la palme revient à ces Montréalais qui ont défoncé le plafond d’une maison louée, alors qu’ils tentaient de se cacher au grenier pour échapper aux policiers qui répondaient à une plainte.
Ce qui nous fait vraiment douter de leur intelligence, c’est que les malfaiteurs se sont vantés de leurs «exploits» sur les réseaux sociaux en publiant vidéos et clichés des dégâts, riant de la situation.
Bonne année 2022, qu'on espère plus édifiante.