Voici la liste des prisonniers palestiniens qui pourraient être libérés
![](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2Ff0819aa0-be41-11ec-a3c6-21ce44770ae9_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Agence France Presse
La majorité des otages susceptibles d'être libérés dans le cadre de l'accord conclu entre Israël et le Hamas palestinien sont des adolescents, selon une liste officielle israélienne publiée mercredi.
• À lire aussi: Le gouvernement suisse décide d'interdire le Hamas
• À lire aussi: Six Palestiniens tués en Cisjordanie occupée, selon l'Autorité palestinienne
• À lire aussi: Le point sur la situation au 47e jour de la guerre entre Israël et le Hamas
Israël et le mouvement islamiste ont annoncé mercredi avoir conclu un accord prévoyant la libération d'otages retenus dans la bande de Gaza en échange de prisonniers palestiniens et d'une trêve de quatre jours entre les combats.
La première phase prévoit la libération de 50 otages israéliens et de 150 détenus palestiniens sur quatre jours. D'autres échanges pourraient suivre selon le même ratio de trois pour un.
- Écoutez l’entrevue avec Tasha Kheiriddin, chroniqueuse au National Post et directrice pour la firme Navigator via QUB radio :
Israël a rendu publics les noms de 300 détenus palestiniens susceptibles d'être libérés.
Parmi eux figurent 33 femmes, 123 adolescents et 144 hommes d'environ 18 ans.
Le plus jeune est Adam Abouda Hassan Gheit, 14 ans, originaire de Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël. Il a été arrêté en mai pour «sabotage (...), agression contre un agent de police et jet de pierres».
La plus âgée est une femme de 59 ans, Hanan Salah Abdallah Barghouti, arrêtée en septembre pour des «activités liées au Hamas, dont des transferts d'argent».
Sur les 300 détenus, 49 sont des membres du Hamas, 60 du Fatah --le parti du président de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie-- et 17 appartiennent au Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP, mouvement palestinien d'obédience marxiste).
Aucune affiliation n'a été spécifiée pour les autres.
La personne la plus en vue est Israa Jaabis, 38 ans, reconnue coupable d'avoir fait exploser une bonbonne de gaz dans sa voiture à un poste de contrôle en 2015, blessant un policier. Elle a été condamnée à onze ans de prison.
Accord salué
L'organisation israélienne de défense des droits humains Hamoked a salué l'accord.
«La prise d'otages est en soi illégale, c'est un crime de guerre, et le Hamas devrait libérer tous les otages sans condition», a déclaré sa directrice exécutive, Jessica Montell, citée dans un communiqué, estimant «approprié qu'Israël libère des détenus pour atteindre cet objectif».
La plupart des prisonniers palestiniens susceptibles d'être libérées sont des «détenus en attente de jugement, pour des accusations allant de jet de pierres à tentative de meurtre», a-t-elle précisé, notant la présence de femmes et d'adolescents détenus sans inculpation ni procès dans le cadre d'une détention administrative, c'est-à-dire sans qu'aucune charge ne soit retenue par les autorités israéliennes contre la personne en détention.
Mme Montel a souligné que «ces personnes auraient dû être libérées sans condition, donc un accord pour libérer des otages israéliens et des détenus administratifs palestiniens est doublement bienvenu».