Allergies saisonnières: des arbres trop «virils»?

Ilann Thuel
Démangeaisons, éternuements à répétition, nez qui coule... Pas de doute, les allergies sont de retour! Mais pourraient-elles être aggravées par le sexe des arbres?
En entrevue à l’émission d’Isabelle Perron, à QUB radio et télé, diffusée simultanément au 99,5 FM Montréal, Sarah Tardif, candidate au doctorat en biologie à l’UQAM, explique que la «masculinité» de l’arbre que l’on plante peut avoir un impact sur les allergies.
«Il existe des espèces où les arbres mâles et femelles sont distincts. C’est le cas du peuplier, du saule et du ginkgo, que l’on peut retrouver en ville», explique l’experte.
• Sur le même sujet, regardez ce podcast vidéo tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
Les propriétaires de résidences plantent majoritairement des arbres mâles pour éviter d’avoir des fruits ou des baies, parfois jugés salissants ou nauséabonds. Cependant, ce sont les mâles qui diffusent le pollen.
«Il est important que chacun prenne les bonnes décisions lorsqu’il choisit un arbre à planter chez lui. Ce n’est pas parce qu’un arbre est sur votre terrain que son pollen y reste. Il se retrouve dans l’air et peut affecter tout le voisinage», explique Sarah Tardif, candidate au doctorat en biologie à l’UQAM.