Voici avec qui France Beaudoin célèbre C’est Noël pour emporter
VENDREDI 23 décembre, 20 H, ARTV
Nathalie Slight
De retour pour une cinquième année, l’émission spéciale C’est Noël pour emporter est maintenant une tradition pour le public québécois. Encore une fois, France Beaudoin reçoit six invités de différents horizons, générations et cultures pour faire un bilan de l’année qui s’achève à travers leurs coups de cœur littéraires.
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France, avec qui célèbres-tu C’est Noël pour emporter cette année?
Chaque année, je reçois six personnalités qui ont fait parler d’elles au cours des derniers mois. Chacune vient révéler son coup de cœur littéraire, le livre qui l’a fait vibrer. Pier-Luc Funk figure parmi mes invités. J’ai eu le bonheur de travailler avec lui plusieurs années sur la Soirée Mammouth, et j’ai un respect infini pour le talent de ce gars-là. De tout le bottin de l’Union des artistes, c’est probablement l’une des personnes qui me fait le plus rire. Ses anecdotes reliées aux fêtes sont savoureuses.
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Pierre Brassard est aussi de la célébration!
Pierre est notre illustrateur maison. Il dessine les cartes de Noël qui accompagnent les livres que nous allons livrer dans des endroits publics dans le cadre de l’émission. Les bouquins invités de C’est Noël pour emporter sont offerts à divers organismes, comme des centres d’hébergement, des maisons de jeunes, etc. Chaque fois que je parle à Pierre, j’ignore dans quel sens ça va aller, mais c’est toujours super intéressant.
Tu t’entretiens aussi avec Richard Séguin et Sonia Vachon.
J’ai eu une discussion très intéressante avec Richard Séguin, qui s’interroge sur ce qu’il veut laisser derrière lui. Ça nous amène à nous poser les mêmes questions. De son côté, Sonia Vachon, fidèle à ses habitudes, nous a fait rigoler et verser quelques larmes.
De plus, l’autrice de l’excellent roman Là où je me terre, Caroline Dawson, sera présente.
J'ai eu le bonheur de la côtoyer dans la cadre de la réalisation d'un documentaire sur le cancer (NDLR: l'autrice combat un cancer des os agressif). Sa présence sur le plateau était un véritable cadeau pour moi. Le temps des fêtes est particulier pour elle, car lorsqu’elle a quitté le Chili pour immigrer au Québec en 1986, à l’âge de sept ans, c’était dans la nuit du 24 décembre.
Et finalement, la poétesse innue Joséphine Bacon est de cette émission du temps des fêtes.
Cette femme est une raconteuse extraordinaire. Nous aurions pu passer la journée entière avec elle, tellement elle a d’anecdotes à partager. Sa façon de voir la vie est fascinante. Pour plusieurs, Noël est une période d’introspection, une occasion de faire le bilan de la dernière année, mais vous allez voir que Joséphine n’est pas du tout dans cet esprit-là! (rires)
Pourrait-on dire que Noël offre l’occasion à tes invités de parler de sujets qu’ils n’auraient pas abordés autrement?
C’est vrai. Peut-être que Noël touche une corde sensible, parce que c’est un moment de l’année où on se retrouve entre familles et entre amis, pour se reconnecter à l’essentiel. Les lectures que nous proposent nos invités nous permettent aussi d’aller dans toutes sortes de directions, de découvrir d’autres facettes de leur personnalité.
Lis-tu tous les livres que proposent tes invités?
Le plus possible, oui. Parfois, il y en a que je n’ai pas eu le temps de terminer, mais j’en ai parcouru une bonne partie. Et puis, il y a toujours un membre de notre équipe qui a pu les lire au complet de façon à ce qu’on puisse en discuter ensemble. Lire pour me préparer à une émission, c’est un privilège pour moi, parce que ça m’amène à parcourir des bouquins que je n’ai pas choisis moi-même. Chaque fois, je ressors de ces lectures humainement enrichie, et c’est à mon avis l’un des plus beaux cadeaux.
Artistes et amies
Claudia Bouvette et Éléonore Lagacé assurent la portion musicale de l’émission. «Ce sont deux amies dans la vie. Avec tout le talent et l’énergie qu’on leur connaît, elles nous ont préparé des interventions vraiment trippantes.»