Vivre à Rouyn-Noranda, c’est vivre cinq ans de moins
TVA Nouvelles
La situation à Rouyn-Noranda est critique, en raison des émissions toxiques de la fonderie Horne qui réduisent l’espérance de vie des riverains de cinq ans.
Un problème connu depuis longtemps, sans action de la part du gouvernement.
«On dit depuis longtemps que la fonderie, dans un monde idéal, elle réussirait à réduire ses émissions de façon rapide et significative», a déclaré Diane Dallaire, la mairesse de Rouyn-Noranda, en ondes sur LCN.
Quelle priorité?
Si les problèmes sont bien connus, les solutions peinent à arriver. La raison? La fonderie Horne est le principal employeur de la ville, et un acteur économique majeur dans la région. Cependant, «la santé de nos citoyens et citoyennes, c’est notre priorité», affirme la responsable politique.
Écoutez Olivier Bourque, journaliste économique au micro de Marc-André Leclerc sur QUB radio :
«Depuis de nombreuses années, des rapports publics viennent affirmer des incidences de cancer», mais également une «espérance de vie de cinq ans de moins que la moyenne québécoise», rapporte-t-elle.
«Aujourd’hui, ça n’est plus acceptable. Il faut vraiment que des mesures rapides soient prises», et c’est pour cela que Mme Dallaire a «proposé un plan global centré sur la santé de nos citoyens».
Rencontre avec Legault
Compte tenu de la gravité de la situation, la mairesse a affirmé avoir sollicité une rencontre avec le premier ministre François Legault.
Lorsqu’on lui demande de choisir entre la santé de la population, ou la santé de l’économie de sa ville, Diane Dallaire répond: «la santé de nos citoyens, c’est la priorité».
Retrouvez l’intégralité de l’entrevue avec Diane Dallaire, la mairesse de Rouyn-Noranda, dans la vidéo ci-dessus.