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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Violentes agressions présumées: l’entraîneur Yan-Philippe Leduc congédie son avocat

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Yves Poirier

22 avril à 13h14
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L’entraîneur Yan Philippe Leduc, qui aurait sauvagement attaqué et frappé une jeune femme dans la vingtaine en décembre 2023, a décidé mardi matin de congédier son avocat alors que son procès devait s’amorcer.

M. Leduc pourrait se représenter seul, son dossier ayant été reporté au 15 mai, au grand désarroi de la présumée victime, Laury Choinière.

Pensant que l’accusé allait possiblement plaider coupable, celle-ci s’était déplacée en compagnie des membres de sa famille au palais de justice de Longueuil.

Mme Choinière devait même lire une lettre devant le tribunal.

Ce dénouement est donc décevant pour la jeune femme, qui demeure convaincue que tôt ou tard, son présumé agresseur sera reconnu coupable et qu’elle pourra tourner la page.

«Je suis complètement chamboulée et dévastée, a-t-elle dit mardi matin. Après un an, c’est très pesant, mais je ne suis pas prête à lâcher. Je vais me battre en mon nom et au nom de toutes les autres femmes.»

Mme Choinière s’était confiée lors d’une entrevue exclusive sur les ondes de LCN, quelques jours après le cas allégué d’extrême de violence conjugale, en 2024.

«Selon lui, j’étais censée mourir, puis j’ai pensé mourir», avait-elle dit. Clairement, l’homme voulait ma mort, il voulait me défigurer, que je ne sois plus accessible pour personne.»

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La relation entre Yan-Philippe Leduc et Laury Choinière en était à son quatrième mois lorsque la jeune femme a décidé d’y mettre fin en décembre 2023.

«Dans les débuts, c’était parfait, l’homme parfait que toutes femmes rêvent d’avoir», avait évoqué Mme Choinière.

Toutefois, la victime avait expliqué que leur relation s’était peu à peu transformée au fur et à mesure qu’elle montrait des signes d’attachement, une situation qu’elle compare à un poisson «qui mord bien à l’hameçon».

La situation était telle qu’elle a déposé une plainte contre l’homme le 10 décembre. Celui-ci avait toutefois fortement insisté pour qu’elle la retire, ce qu’elle a fait afin de calmer la situation.

«J’aurais dû laisser la plainte et juste partir parce que la situation n’aurait pas autant dégénéré», regrette-t-elle.

«Couverte de sang au complet»

La querelle a débuté le 30 décembre, lorsque son ex-conjoint a appris qu’elle avait découvert qu’il lui avait menti. Elle s’apprêtait à vivre l’événement le plus violent de sa vie.

«Je l’ai découvert et ça l’a mis en colère, que j’ai découvert ses menteries, puis lorsqu’il est arrivé, c’est là que le film d’horreur a commencé», avait-elle confié en entrevue, toujours bouleversée par les événements.

Après une vive altercation, la jeune femme affirme qu’elle a été «battue» et même «étranglée» par l’homme enragé.

«J’ai vu ma vie défiler devant mes yeux. On dirait que tu te sens faiblir. Tu le sais, que tu t’en vas vers la mort.»

La victime avait expliqué que cette attaque sauvage était une forme de «vengeance» pour l’accusé.

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Selon elle, ce dernier ne voulait plus qu’elle puisse se remettre en couple à l'avenir, puisqu’elle ne voulait plus être avec lui.

Étant habituée aux épisodes de violence, Laury Choinière a aussitôt remarqué, à l’arrivée de l’accusé, qu’il était particulièrement agressif et que la situation pouvait dégénérer à tout moment. Elle avait donc «planifié son coup» en ayant son cellulaire à portée de main pour appeler la police au premier moment de répit.

«Je ne voyais plus de mon œil gauche et mon œil droit était tellement fermé que c’était très difficile de voir», avait-elle rapporté. «La première fois que je me suis regardée dans la salle de bain, je lui ai demandé comment il avait fait pour faire ça... et c’était sans réponse de sa part.»

Bientôt seule, la jeune femme affirme qu’elle a réussi à appeler le 911, un réflexe qui lui «a sauvé la vie».

«J’ai été chanceuse, sûrement que je suis protégée par le ciel», déclare Mme Choinière, malgré l’épisode épouvantable qu’elle a vécu.

La victime s’était dévêtue en attendant les policiers, désirant être lavée puisqu’elle «était couverte de sang au complet».

«Au moment où j’ai entendu la porte d’entrée s’ouvrir, je suis sortie [de la salle de bain], j’ai mis mes bras [en l’air] et j’ai crié: “aidez-moi, aidez-moi”», a-t-elle expliqué.

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus

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