Vincent Léonard dévoile un nouveau projet surprenant
Sabin Desmeules
L’une des moitiés des Denis Drolet, Vincent Léonard, vient d’ouvrir un repaire culturel à Sainte-Thérèse, où des spectacles sont offerts ainsi que des ateliers, des camps d’été et des soirées d’impro.
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Tout a démarré par des retrouvailles d’ex-étudiants des Ateliers En Jeux, qui ont existé durant 33 ans à Sainte-Thérèse. «J’ai pris part à ces ateliers avec mon comparse barbu quand on avait 15, 16 et 17 ans. On avait un immense sentiment d’appartenance à cette place-là, et des amitiés incroyables s’y sont bâties! On s’y est découvert des talents qu’on ne se connaissait même pas! On a joué dans Grease et Les Misérables. C’est une histoire de cœur, note Vincent. L’an dernier, un des comparses de l’époque est décédé subitement, ce qui fait qu’on s’est tous réunis dans ce lieu. J’ai réalisé comme j’avais aimé mon expérience à cet endroit! J’ai dit à la propriétaire, Diane Gendron, que je voulais que mes enfants viennent s’y épanouir. Elle m’a répondu que, malheureusement, elle voulait vendre.»
Ne voulant pas voir mourir cette place significative à ses yeux, l’humoriste l’a acquise avec son épouse, Karine Daoust. Ils l’ont baptisée L’Urlu. et lui ont donné un second souffle. Karine, qui est à la tête d’une entreprise de production d’événements sur la Rive-Nord, sait comment gérer une entreprise et occupe désormais le poste de directrice générale de L’Urlu. Quant à Vincent, il en est le directeur artistique et, entre autres tâches, il mettra en scène des spectacles (ça commence avec La cantatrice chauve, de Ionesco). «Karine et moi, on est en couple depuis que j’ai 16 ans. On a bâti une vie ensemble! Et là, on a enfin un projet sur lequel on peut s’associer!»
L’entreprise des Léonard est familiale. Le fier papa de Juliette, 16 ans, qui chante, joue du piano et fait de la comédie musicale, d’Elliot, 14 ans, qui fait de l’impro et qui est acteur (on l’a notamment vu dans Léo), et de Rémi, 10 ans, qui joue de la guitare électrique, désire les y impliquer. «L’Urlu est pour eux une deuxième maison. Ils donnent de leur temps selon leur volonté et leurs horaires.»