Vincent Lavandier, entraîneur perfectionniste
Benoît Rioux
Le terrain de basketball venait à peine d’être installé à l’Auditorium de Verdun, il y a quelques semaines, quand l’entraîneur-chef Vincent Lavandier s’est arrêté en estimant qu’un panier n’était pas complètement droit, ni à la bonne hauteur.
C’était une question de centimètres, voire de millimètres, selon Annie Larouche, vice-présidente des opérations de l’Alliance de Montréal, au moment de raconter l’anecdote.
«Je suis assez perfectionniste pour tout, en fait, mais je me soigne», a commenté l’entraîneur, avec humour.
«Tout est calculé d’avance, a-t-il repris. Ma planification d’entraînement pour toute la saison est déjà faite. Tout est planifié et c’est probablement mon plus gros défaut. Je ne planifie pas pour que tout soit parfait. C’est parce qu’il y a toujours des impondérables et si tout est fait au départ, les impondérables deviennent un simple grain de sable.»
De la France au Québec, en passant par l’Écosse
À propos de Lavandier, l’homme de 50 ans est natif de la France, mais il avait déjà visité le Québec à de nombreuses reprises, l’une de ses sœurs habitant la grande région de Montréal depuis une trentaine d’années.
Ayant surtout dirigé des équipes de la Ligue nationale masculine 1 de son pays natal, Lavandier a aussi été à la barre des Rocks de Glasgow, en Écosse, dans la British Basketball League (BBL). Il avait toutefois quitté l’équipe dans le contexte de la pandémie de COVID-19 avant de retrouver la France, en 2020 et 2021, avec le club d’Avignon-Le Pontet.
Les cinq premiers matchs de l’Alliance
Mercredi 25 mai : Montréal à Hamilton (19 h)
Dimanche 29 mai : Scarborough c. Montréal (16 h)
Mardi 31 mai : Ottawa c. Montréal (19 h 30)
Vendredi 3 juin : Montréal à Niagara (19 h)
Dimanche 5 juin : Guelph c. Montréal (16 h)