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L'article provient de Le Journal de Montréal

Débat des chefs en anglais: Mark Carney visé de toutes parts

The Canadian Press
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Photo portrait de Raphaël Pirro

Raphaël Pirro

17 avril à 20h03
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Le débat des chefs en anglais s’est ouvert avec de nouveaux segments sur la guerre commerciale et sur le coût de la vie lors duquel Mark Carney a été la cible de tirs en provenance de toutes parts. 

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Pierre Poilievre, notamment, a sorti les griffes et est passé à l’attaque plus souvent que lors du débat en français de la veille.

Le chef conservateur a critiqué la gestion libérale de l’économie, qu’il juge affaiblie par des lois «antiénergies», la bureaucratie et les taxes élevées. Il affirme que ces politiques ont fait fuir 500 milliards de dollars d'investissements du pays.

Il répète dès qu’il le peut que M. Carney ne représente pas le changement et qu’il est l’héritier de trois mandats libéraux.

«Je suis une personne très différente de Justin Trudeau», a déclaré Mark Carney, qui cherche à incarner le changement depuis le début de la campagne.

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, n’a retenu aucun coup contre Mark Carney, qu’il accuse de n’avoir jamais réellement «prouvé» ses capacités de négociateur et de gestionnaire.

«Vous êtes en train de devenir un vrai leader canadien en disant une chose en français et une autre en anglais», a balancé le chef bloquiste à propos de la construction de pipelines.

Jagmeet Singh, lui, s’en prend autant à M. Carney qu’à Pierre Poilievre, alternant entre ces deux cibles, même si les libéraux représentent la plus grande menace pour ce parti de gauche.

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