Victoire importante du Canadien contre les Sénateurs: ça sent le printemps... et les séries

Dans une course aussi serrée que celle dans laquelle le Canadien est impliqué, il y a des matchs qu’il est impératif de gagner. Celui d’hier, contre les Sénateurs, en était un.

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La lutte a été chaude et l’issue incertaine jusqu’à tard en troisième période, mais la troupe de Martin St-Louis est parvenue à l’emporter 6 à 3.

Les Montréalais doivent une fière chandelle à Josh Anderson (deux buts) et ses compagnons de trio Christian Dvorak (un but, trois passes) et Brendan Gallagher (un but, deux passes), qui ont participé à cinq des six buts.

Anderson, qui continue de se présenter soir après soir, même s’il semble être brisé de partout, a été de tous les combats.

Il a donné le ton avec cinq mises en échec en première période, il a permis aux siens de créer l’égalité une deuxième fois en troisième période en se plantant les pieds devant Linus Ullmark et il a provoqué la punition au cours de laquelle Nick Suzuki a inscrit le but gagnant.

Ce faisant, le capitaine du Canadien est devenu le joueur le plus rapide de l’équipe à atteindre le plateau des 70 points depuis Vincent Damphousse et Pierre Turgeon en 1996.

«La meilleure foule de la LNH»

Cette victoire, jumelée à la défaite des Rangers, place les Montréalais dans le portrait des séries. Si on fait exception des deux saisons atypiques du temps de la COVID, c’est la première fois depuis 2019 que le Canadien apparaît au sein de ce contingent aussi tard dans la saison.

La réaction de la foule, qui a soif de séries, voulait tout dire lorsque Marc Denis a informé Anderson, au centre de la patinoire, que son équipe était de retour dans le portrait.

Après avoir savouré le moment quelques secondes et s’être tapé sur la poitrine en guise de remerciement, l’attaquant a déclaré: «C’est incroyable, c’est la meilleure foule dans la LNH. On est chanceux de jouer devant vous soir après soir. On va tout faire pour se rendre en séries.»

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Parmi les équipes qui se retrouvent actuellement dans le même peloton que le Tricolore, seuls les Islanders l’ont emporté. Ça adonne bien, il s’agit des adversaires de jeudi. Le Canadien aura donc la chance de se distancer de l’un de ses poursuivants.

Si on regarde par en haut, il s’est rapproché à quatre points des Sénateurs. D’ailleurs, la formation ottavienne connaissait d’excellents moments. C’est la première fois en neuf matchs qu’elle perd en temps réglementaire (7-1-1).

Rivalité tranquille

Pas d’attroupements lors des arrêts de jeu, pas de mornifles après le sifflet. Un total d’à peine 36 mises en échec. On est loin de la rivalité qu’on veut nous vendre.

Même Brady Tkachuk s’est tenu tranquille. Aucun coup d’épaule. Il joue probablement blessé. Si la foule ne s’était pas un peu manifestée chaque fois qu’il touchait la rondelle, on n’aurait possiblement pas remarqué sa présence.

Certains diront que l’enjeu était trop grand pour commencer à prêcher par l’indiscipline. C’est vrai. Mais il a fallu attendre la deuxième moitié de la troisième période pour voir poindre un sentiment d’urgence. Que ce soit d’un côté ou de l’autre.

Ce sera probablement différent lorsque les deux formations croiseront le fer pour une dernière fois, le 11 avril. Il restera alors quatre matchs à la saison du Canadien. À ce moment, elles joueront peut-être leur survie.