Verstappen et Red Bull en terre fertile

Après s’être contenté d’une septième place la semaine dernière à Silverstone, Max Verstappen retrouvera avec plaisir le Red Bull Ring, un circuit où il s’est imposé quatre fois à ses six derniers départs.

En 2021, deux épreuves y ont été présentées et le pilote néerlandais, champion du monde de Formule 1 en titre, a été dominant en signant la position de tête et la victoire à chacune des occasions.

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En raison de la pandémie, les Grands Prix de Styrie et d’Autriche avaient été disputés au même endroit, à une semaine d’intervalle, en 2021.

Propriété de Red Bull, ce tracé court, mais rapide, devrait être favorable à Verstappen et à son coéquipier Sergio Pérez, brillant second la semaine passée en Grande-Bretagne.

La piste, très vallonnée avec d’importants changements d’altitude, ne comporte que dix virages — dont certains très serrés — et trois lignes droites.

Ses trois zones de DRS (qui permettent l’ouverture de l’aileron arrière) seront propices aux dépassements.

Une deuxième course sprint

Ce week-end du Grand Prix d’Autriche sera aussi le théâtre de la deuxième course sprint de la saison. La première (remportée par ce même Verstappen) avait eu lieu en avril dernier à Imola, en Italie.

Ainsi, la traditionnelle séance de qualifications de demain, visant à déterminer la grille de départ de l’épreuve principale du lendemain, est remplacée par une course de 30 minutes.

En 2022, les autorités de la F1 ont bonifié le résultat de cette courte confrontation en accordant des points (de 8 à 1) aux huit premiers pilotes à franchir le fil d’arrivée alors que seulement les trois premiers récoltaient des points (3-2-1) l’an dernier.

Prudence, dit Vettel

L’introduction de nouvelles monoplaces cette année va inciter les 20 engagés à modifier leur pilotage.

C’est du moins l’avis de Sebastian Vettel, classé au neuvième rang la semaine dernière en Angleterre.

«Comme le circuit est très court, a dit le coéquipier de Lance Stroll chez Aston Martin, nous sommes portés à monter sur les vibreurs continuellement. Mais avec ces voitures à effet de sol, il faudra être prudents pour limiter la casse.»

Stroll, lui, dit affectionner l’endroit, où il avait terminé à la septième place en 2020.

«Vous êtes toujours à la limite pour maximiser votre chrono au tour», a dit le Québécois.

«Comme il est plus facile de doubler un adversaire qu’à Imola, les deux courses du week-end seront une belle opportunité pour marquer des points.»