Vers une première dose pour les 5 à 11 ans d’ici Noël
Québec demande aux régions d’être prêtes à les vacciner à partir du 1er décembre
![Photo portrait de Daphnée Dion-Viens](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F95b674a4-a26f-4ff9-bb0f-e931eae93e58%2Fgendaphnee-dion-viens_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Daphnée Dion-Viens
Québec demande aux autorités régionales de santé de planifier la vaccination des enfants de 5 à 11 ans à partir du 1er décembre, afin qu’ils aient reçu une première dose d’ici Noël.
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C’est la directive qui a été récemment transmise aux régions par le ministère de la Santé, indique-t-on. Dans plusieurs d'entre elles, on affirme que les préparatifs vont bon train afin que cette consigne soit respectée.
Cet échéancier permettrait de compléter la vaccination des enfants «au début de 2022», comme l’a indiqué mardi le premier ministre François Legault, puisqu’un minimum de quatre semaines doit s’écouler entre les deux doses.
Mais tout dépendra de l’approbation à venir des autorités réglementaires. La décision de Santé Canada, attendue au cours des prochaines semaines, sera suivie des recommandations du Comité sur l’immunisation du Québec.
«La priorité, c’est toujours que le produit ait plus d’avantages que d’inconvénients pour la personne elle-même», affirme son président, le Dr Nicholas Brousseau.
«Mais on regarde aussi toujours l’ensemble du tableau et possiblement que oui, la vaccination des 5 à 11 ans pourrait avoir un impact très important sur l’ensemble de la population en freinant la propagation du virus», ajoute-t-il.
- Écoutez l'entrevue de Richard Martineau avec Diane Lamarre, pharmacienne et professeure à la faculté de pharmacie de l’Université de Montréal sur QUB radio :
Formule hybride
Une fois le feu vert obtenu, le ministère de la Santé prévoit offrir une formule hybride, comme ce fut le cas lors de la vaccination des élèves du secondaire en juin.
Des équipes de vaccination se déplaceront dans les écoles primaires, mais les parents qui le préfèrent seront aussi invités à se rendre avec leur enfant dans un centre de vaccination.
Dans la région de Québec, on prévoit même aménager deux lieux spécialement pour les familles, afin de rendre l’expérience «la plus agréable possible». «On veut en faire une sortie familiale, pour que ce soit une expérience positive», affirme Mélanie Otis, porte-parole du CIUSSS de la Capitale-Nationale.
Les détails restent à fignoler, mais un parcours thématique comprenant des surprises, de la zoothérapie et un film pendant la période d’attente qui suit l’injection sont dans les plans, ajoute-t-elle.
Au ministère de la Santé, on précise que des formations sont présentement offertes aux vaccinateurs «afin de les sensibiliser aux différentes techniques d’approche de cette clientèle qui requiert peut-être un peu plus d’attention que les plus grands», indique son porte-parole, Robert Maranda.
Dans le réseau scolaire, on attend aussi impatiemment l’arrivée du vaccin pour les enfants.
«Ça va vraiment donner la bouffée d’air que le primaire a besoin. On voit les effets de la vaccination au secondaire, il y a beaucoup beaucoup moins de cas, on a plus de temps pour travailler sur les retards de nos élèves», affirme Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement.
Le Québec compte environ 650 000 jeunes de 5 à 11 ans.