Verglas: attention, les centres d'urgence ferment à Montréal

Ouverts pour accueillir plusieurs ménages privés d'électricité dans la foulée de l'importante tempête de verglas, les centres d'urgences de Montréal ferment maintenant leurs portes.

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C'est ce qu'a indiqué le coordonnateur de la sécurité civile et directeur du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), Richard Liebmann.

«On va tomber en mode rétablissement aujourd'hui», a-t-il mentionné.

Une centaine de personnes se sont rendues la nuit dans ces centres d'urgence au cours des derniers jours, selon M. Liebmann.

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En début d'après-midi, environ 6900 ménages montréalais étaient encore sans électricité, près d'une semaine après la tempête. La Ville invite à contacter le 311 au besoin.

«Au fur et à mesure qu’on avance, c’est des plus petits foyers qu’il faut rebrancher», a déclaré Alain Vaillancourt, responsable de la sécurité publique au sein du comité exécutif de la Ville.

Encore plusieurs jours seront aussi nécessaires pour le ramassage des branches qui sont tombées sous le poids du verglas, a indiqué la mairesse Valérie Plante sur Twitter.

«Le travail est fait pour dégager les rues principales et les artères secondaires, on est présentement dans les parcs», a souligné M. Vaillancourt.

Les espaces verts ont cependant pu être rouverts partiellement, même si les Montréalais doivent rester sur leur garde en se baladant.

Le ménage du printemps, qui avait débuté le 1er avril dernier, a donc été ralenti.

«Je vous invite à faire votre part en nettoyant l’entrée de votre demeure si vous le pouvez et en jetant vos déchets à la poubelle afin que notre métropole retrouve tout son lustre!» a souligné Mme Plante.

Un bilan plus complet du verglas sera réalisé quelques jours pour déterminer comment mieux agir lors d'une même situation dans le futur.

«C'est important que toutes les villes qui font face aux changements climatiques deviennent plus résilientes», a ajouté M. Vaillancourt.

L’enfouissement des fils électriques pourrait faire partie des options envisagées. «C’est certain qu’on va regarder les secteurs clés, il y a des secteurs qui sont plus propices à faire avant d’autres. Il y a une discussion à avoir», a précisé le responsable de la sécurité publique.