Une victoire importante pour l’Australie

Les Australiens ont en quelque sorte surpris les Tunisiens en leur arrachant une rare victoire de 1 à 0 pour rester au plus fort du groupe D de la Coupe du monde de soccer du Qatar, samedi, à Al-Wakrah.

Il ne s’agit que de la troisième victoire des «Socceroos» au Mondial et de la première en 12 ans. Sur cette période, l’Australie n’avait réussi qu’un seul match nul sur sept rencontres.

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«Je suis juste extrêmement fier des gars. Ils ont montré l’incroyable esprit combatif australien. Je sens que nous avons rendu fier le pays. Récemment, nous avons joué contre les champions du monde avec le même niveau d’efforts», a indiqué en point de presse après la rencontre le sélectionneur Graham Arnold.

Les Australiens avaient logiquement été vaincus 4 à 1 par la France mardi, mais c’est eux qui s’étaient tout de même inscrits au pointage en premier. Contre les «Aigles de Carthage», c’est la charnière centrale et le défenseur Harry Souttar en particulier qui a repoussé les attaques adverses.

Mitchell Duke a marqué à la 23e minute en redirigeant de la tête un ballon donné par Craig Goodwin, et l’Australie n’a plus regardé derrière.

Consternation

Dans le camp tunisien, on pouvait se permettre de croire à une première qualification pour la phase éliminatoire. Le match nul de 0 à 0 contre le Danemark avait rempli d’espoir la troupe de l’entraîneur-chef Jalel Kadri.

Ils ont réussi quatre frappes cadrées sur la cage défendue par Mathew Ryan, mais aucune n’a su tromper la vigilance du vétéran. Youssef Msakni a même tenté six tirs en tout, un record de la Tunisie en Coupe du monde.

Ce devrait être plutôt difficile pour le pays africain d’assurer sa qualification pour le prochain tour puisqu’ils affronteront les Français à leur ultime duel de la phase de groupes.

Avec trois points au compteur, les Australiens ne devront pas perdre contre le Danemark. Arnold croit que ses troupiers ont ce qu’il faut.

«Maintenant, nous passons à autre chose. Oui, nous avons accompli une chose, mais ce n’est rien, il y a encore à faire», a-t-il dit.

«Si les sceptiques nous détestent, amenez-vous.»