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L'article provient de Le sac de chips

Une université coréenne a inventé une toilette qui transforme le caca en cryptomonnaie

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Photo portrait de Frédéric  Guindon

Frédéric Guindon

2021-07-09T15:46:01Z
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Un institut de recherche scientifique de la Corée du sud a mis au point une étonnante toilette qui redéfinit le concept de revalorisation.

Selon ce que rapporte Reuters, Cho Jae-weon, un professeur d'ingénierie urbaine et environnementale de l’Institut national de science et technologie d’Ulsan, a conçu une toilette écologique connectée à un laboratoire qui utilise les excréments pour produire du biogaz et du méthane.

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C’est au moyen d’une pompe à vide que les crottes sont envoyées dans un réservoir souterrain, pour réduire la quantité d’eau utilisée.

Ensuite, des microorganismes «consomment» les déjections en produisant du méthane, qui devient ensuite une source d’énergie pour le bâtiment en alimentant un four à gaz, une chaudière à eau chaude.

Puisque chaque personne produit en moyenne 500 grammes de caca par jour et que ce caca engendre la production de 50 litres de méthane, cela peut se traduire en économies d’énergie pour l’université.

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Les 50 litres de méthane peuvent en effet générer 0,5 kWh d’électricité ou faire rouler une voiture sur une distance de 1,2 km.

Cho Jae-weon a donc mis au point une monnaie virtuelle nommée Ggool (miel, en coréen) qui permet de récompenser les étudiants pour leur «production énergétique quotidienne».

Chaque jour, les personnes utilisant la toilette écologique de Jae-weon peuvent récolter 10 Ggool, en scannant un code QR immédiatement après avoir fait leur «don en énergie post-digestion».

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Ils peuvent ensuite utiliser cette monnaie virtuelle pour acheter différents articles sur le campus comme des cafés, des fruits et des livres.

«J’ai toujours pensé que le caca était dégueu, mais maintenant c’est un trésor d’une grande valeur pour moi», a déclaré à Reuters l’étudiante Heo Hui-jin, alors qu’il se trouvait au marché à Ggool.

«Je parle même d’excréments pendant mes repas pour évoquer les livres que je veux m’acheter».

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