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Culture

«Expat»: une toute nouvelle série sur les Québécois qui décident de vivre à l'étranger

TVA
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Marie-Hélène Goulet

2020-07-02T16:00:00Z
2023-10-12T23:42:24.705Z
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Partout dans le monde, des Québécois expatriés font briller notre culture. Pourquoi sont-ils partis? Comment s’adaptent-ils à l’étranger? L’animateur Jean-Michel Péloquin va à la rencontre de 30 d’entre eux, établis dans une vingtaine de pays différents.

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Jean-Michel, pour Expat, vous avez rencontré 30 expatriés québécois partout dans le monde. Comment les avez-vous choisis?
Nous avons fait un appel de candidatures sur les réseaux sociaux et sur le site de TVA. Nous en avons reçu pas moins de 500, toutes sur vidéo. Nous en avons ensuite sélectionné une trentaine, selon le naturel des gens à l’écran et leurs histoires, dont certaines étaient plus charmantes que d’autres. 

Quelles sont les raisons qui ont poussé ces gens à partir de la province?
On quitte surtout le Québec à cause du climat! Mais cela mis à part, les gens saisissent souvent une occasion professionnelle. Ils déménagent dans un autre pays le temps de remplir un contrat. Ils ne partent pas seulement pour combler leur besoin d’aventure; leurs gestes sont réfléchis. 

Vous êtes un globe-trotteur aguerri. L’idée de vous expatrier vous a-t-elle déjà traversé l’esprit?
Jamais, et c’est bien pour ça que j’anime cette émission! Je cherche à comprendre les gens que je rencontre. Je paniquerais, j’étoufferais même, si on m’obligeait à quitter le Québec. Pour moi, l’idée de tout lâcher pour s’installer ailleurs est une décision presque plus importante que celle d’avoir un enfant. 

Y a-t-il quand même des pays, parmi ceux que vous avez visités pour l’émission, où vous pourriez imaginer vivre?
Il y en a seulement 2 parmi les 20 que j’ai visités. J’avoue que l’Australie m’a «chatouillé» un peu, ainsi que les Pays-Bas, particulièrement Amsterdam. Je suis passé par cette ville plusieurs fois sans jamais vraiment prendre le temps de connaître son histoire et les mœurs de ses habitants. En découvrant la vie de l’expatriée que j’y ai rencontrée, je me suis aperçu qu’il faisait vraiment bon y vivre. Là-bas, ni le sexe, ni la drogue, ni l’alcool ne sont tabous, et pourtant le taux de criminalité est très faible. Les gens y travaillent fort et sont efficaces. De plus, comme la ville est située en plein cœur de l’Europe, c’est facile, à partir de là, d’aller passer un week-end en Italie ou en Allemagne.

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Quels paysages vous ont le plus marqué?
J’ai eu la chance de faire un safari dans le cratère du Ngorongoro, en Tanzanie. C’était à couper le souffle. Les Alpes françaises étaient aussi magnifiques. 

Quelles sont les forces de ces expatriés québécois?
Ils ont une grande facilité à s’adapter à une nouvelle vie. Ce sont aussi des joueurs. Il faut l’être pour miser tout ce qu’on a sur une chose sans avoir peur des conséquences. 

Pensez-vous qu’ils reviendront au Québec un jour?
Mis à part une ou deux personnes, j’en ai l’intime conviction. Leur séjour à l’étranger n’est qu’une parenthèse dans leur vie. Plusieurs ont le mal du pays. Je ne suis pas certain qu’ils soient vraiment heureux à l’étranger. Selon moi, ce qui différencie un expatrié d’un immigrant, c’est que le premier aspire à rentrer chez lui un jour, tandis que l’autre est parti pour de bon. 

Qu’est-ce que la série Expat vous a apporté?
Elle m’a plongé dans une réflexion profonde. C’est une expérience humaine que j’ai vécue. Par ce regard sociologique, je réalise que, ici ou ailleurs, tout le monde a ses petits problèmes. L’endroit où l’on vit n’est pas garant du bonheur. Plus j’ai vu de pays au cours du tournage, plus je me suis aperçu que j’étais bien à Montréal. 

Qu’est-ce qui va vous manquer du tournage?
Je n’ai jamais aussi bien mangé que pendant ce tournage! Les plats qu’on m’a servis à Singapour et en Thaïlande, entre autres, étaient renversants. Cependant, je vous assure que je suis bien tanné de la bouffe d’avion! 

Y aura-t-il une deuxième saison d’Expat?
Si on me fournit un jet privé, je veux bien recommencer! (rires) Après avoir visité 20 pays en trois mois, j’ai vraiment besoin de repos!

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