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L'article provient de TVA Sports
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Une saison qui a bien failli ne jamais avoir lieu pour Jaden Schwartz

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Agence QMI

2021-08-23T14:09:01Z
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Dévasté par la mort soudaine de son père, Jaden Schwartz a longuement considéré l’option de ne pas disputer la dernière saison avec les Blues de St. Louis.

Rick Schwartz, 59 ans, est décédé le 9 novembre dernier à la suite d’une crise cardiaque. Son fils a eu beaucoup de difficulté à l’accepter, en plein cœur d’une période de confinement en raison de la pandémie de COVID-19 et d’incertitudes quant à la tenue d’une saison de la Ligue nationale de hockey (LNH). 

Troublé, et peu enclin à s’entraîner, Schwartz a sérieusement pensé à faire une croix sur la saison écourtée de cette année. Mais il a finalement décidé de jouer. D’une part pour donner à sa famille une occasion de se changer les idées, et d’autre part parce qu’il souhaitait être là pour ses coéquipiers.

«Je ne savais même pas si j'allais revenir, a-t-il confié au site The Athletic selon un article publié lundi. La dernière année a été assez difficile pour moi et ma famille. Je n'avais pas beaucoup de motivation pour jouer et je n'avais pas vraiment le temps de m'entraîner. De retour à la maison, tout était fermé et nous avons dû nous mettre en quarantaine, et avec le décès de mon père, c'était beaucoup pour moi. Je n’étais pas dans une bonne situation. C'est difficile de laisser sa famille et ses amis derrière soi, de ne pas être là pour eux et de ne pas les avoir autour de moi non plus.»

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«Je ne savais pas vraiment quoi faire, mais je voulais être là pour mes coéquipiers. Je savais que ma mère et ma famille aimaient vraiment me regarder jouer au hockey, et mon père aurait voulu que je retourne jouer. Je l'ai surtout fait pour eux, mais ce n'était pas facile.»

Dans ces circonstances, l’athlète qui a soufflé 29 bougies cet été a connu l’une des saisons les plus difficiles de sa carrière. Il a été limité à huit buts et 21 points en 40 parties, étant blanchi en quatre rencontres éliminatoires au cours d’un balayage subi par les Blues aux mains de l’Avalanche du Colorado en première ronde.

«J'ai essayé de faire tout ce que je pouvais, mais mentalement et physiquement, je n'étais pas là où je devais être. Ce fut l'année la plus difficile de ma vie. Je sais que je n'ai pas bien fini avec les Blues, et c’est décevant, mais je n'étais pas du tout prêt mentalement pour une saison dans la LNH.»

Un changement d’air 

Souhaitant tourner la page, Schwartz a décidé, cet été, de s’entendre avec le Kraken de Seattle en vertu d’un contrat de cinq ans et 27,5 millions $ obtenu sur le marché des joueurs autonomes.

Si le défi de faire partie d’une équipe d’expansion et le fait de vivre à Seattle étaient certes attrayants pour lui, il n’a pas caché que la proximité avec sa Saskatchewan natale a été pesante dans sa décision.

Mais quitter les Blues, avec lesquels il a disputé la totalité de ses matchs dans la LNH jusqu’ici en remportant au passage la coupe Stanley en 2019, n’a pas été facile.

«Ce fut l'une des décisions les plus difficiles que j'aie jamais eues à prendre, a-t-il avoué. Mais en fin de compte, avec cette année difficile, je ressentais le besoin d’un nouveau départ en quelque sorte, pour m’aider à retrouver le plaisir sur la glace. Et Seattle est assez proche de chez nous, c’est facile de s’y rendre.»

«Je vais beaucoup mieux maintenant. Mentalement, je suis dans une meilleure position et j'ai pu m'entraîner. Je me sens à nouveau frais.»

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