Une réunion plus importante que prévu dans la LNH?
Agence QMI
La Ligue nationale de hockey pourrait voir son plafond salarial augmenter considérablement au courant de la prochaine saison morte.
C’est ce qu’a révélé le commissaire Gary Bettman, mardi à New York, au terme d’une rencontre de plusieurs heures avec les membres du Bureau des gouverneurs.
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Le plafond salarial pourrait ainsi grimper de quatre millions $. Cette possibilité est toutefois conditionnel au fait que les perceptions en fiducie réclamées aux joueurs soit entièrement versées d’ici la fin de la campagne, un scénario qualifié de «probable» par Bettman.
Il s’agirait ainsi d’une première augmentation supérieure à un million $ depuis 2019. Le plafond salarial avait augmenté de 79,5 millions à 81,5 millions $ préalablement à la saison 2019-2020, mais avait stagné en raison de la pandémie de la COVID-19. Pour la campagne 2022-2023, la masse salariale a augmenté à 82,5 millions $.
«Nous croyons qu’il y a de bonnes chances que les perceptions en fiducie soient payées d’ici la fin de la saison, a indiqué Bettman, dont les propos ont été repris par le site de la Ligue nationale. Ça pourrait ne pas être le cas, mais ce sera proche, ce qui signifie que le cap salarial pourrait avoir une augmentation substantielle.»
Un premier rapport sur la diversité et l’inclusion
Par ailleurs, la Ligue nationale a profité de cette rencontre pour déposer son premier rapport quant à la diversité et l’inclusion.
Dans une tentative d’être plus transparent, le circuit Bettman a révélé plusieurs statistiques qui lui permettra de promouvoir davantage le hockey auprès des femmes et des minorités visibles.
«Lors des dernières années, la LNH et ses 32 équipes ont accéléré leurs efforts afin de promouvoir leur sport, particulièrement auprès des audiences sous-représentées, a mentionné Bettman. Les informations dans ce rapport servent à détailler le travail effectué et établir des mesures qui permettront de quantifier notre progrès. La transparence est essentielle pour que nous puissions nous tenir responsables envers tous les partis – dont les joueurs, nos partenaires d’affaire, nos amateurs et nos futurs amateurs – afin de comprendre les dessous de notre travail pour promouvoir un sport et une entreprise plus sécuritaire, accueillant et diversifié.»
Le circuit Bettman a d’ailleurs été témoin de l’embauche de son premier directeur général noir cet été, lorsque les Sharks ont embauché Mike Grier. De plus, plusieurs femmes ont obtenu des rôles importants au sein de la direction de certaines équipes, comme Émilie Castonguay, devenue adjointe au directeur général avec les Canucks de Vancouver.
«Il y a encore plusieurs choses que nous pourrions encore améliorées, mais tu ne peux pas t’améliorer tant que tu ne connais pas tes propres standards, et c’est le début du travail qui nous attend, a expliqué la vice-présidente exécutive des affaires législatives, des initiatives de croissance et de l’impact social de la LNH, Kim Davis. Les faits sont là, et nous pouvons maintenant nous tenir responsables et savoir ce que nous devons faire pour continuer de faire grandir notre culture et rendre notre sport plus accessible et accueillant.»