Une plongeuse québécoise a reçu la pire note possible après être entrée les pieds en premier dans l’eau
Frédéric Guindon
Pamela Ware a obtenu la note de 0 pour un saut effectué lors des épreuves préliminaires au tremplin de 3 mètres à Tokyo.
La plongeuse de 28 ans qui faisait ses débuts olympiques à ses Jeux de la XXXIIe olympiade a mal coordonné son saut d’une difficulté de 3,5 et n’a eu d’autre choix que de se précipiter dans la piscine pieds devant.
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Autrement, elle aurait pu se blesser gravement, comme elle l’a confié à la CBC.
#ULTIMAHORA
— 𝔻𝕒𝕧𝕚𝕕 𝕊𝕒ú𝕝 𝕍𝕖𝕝𝕒 (@davosv2004) July 31, 2021
OTRO CERO en CLAVADOS
Ahora fue la canadiense 🇨🇦 PAMELA WARE quien perdió la concentración y no pudo lanzar su clavado. Ayer fue la mexicana Arantxa Chávez @ArantxaChvezM1 Ambas quedaron fuera de la competencia.
Acá 👇🏼👇🏼👇🏼 los dos fallos muy parecidos… pic.twitter.com/17dwJBURJM
Terminant en 18e position, elle échouait par le fait même à obtenir sa qualification pour la finale de l’épreuve.
Sur Instagram, Ware est revenue sur sa contre-performance et a jeté un regard philosophique sur son échec.
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«Ce que nous faisons en compétition n’est qu’une infime partie de ce que nous faisons dans l’ensemble pour nous rendre où nous sommes», a-t-elle dit.
«J’étais tellement prête pour cette compétition et j’ai fait une erreur. Ça aurait pu arriver à n’importe qui, mais c’est arrivé à moi au mauvais moment. Mais je suis fière parce que j’ai fait tout ce qui était possible pour me rendre où je suis», a poursuivi l’athlète.
«Je suis humaine. J’ai le droit de faire des erreurs», a-t-elle dit pour conclure son petit retour sur le triste saut.
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L’occasion semble donc parfaite pour rappeler à tous chacun que «L'important, c'est moins de gagner que de prendre part».
D’ailleurs, ce dicton célèbre qui est faussement attribué au baron Pierre de Coubertin a d’abord été prononcé par l'évêque de Pennsylvanie lors de son sermon aux athlètes des jeux Olympiques de Londres en 1908.