Une promotion inattendue pour Alex Chiasson
Agence QMI
Les Canucks de Vancouver se trouvent en situation précaire au classement et ont vu quelques patineurs tomber au combat, ce qui s’est avéré profitable pour l’un de leurs vétérans.
Peu habitué à assumer des fonctions plus importantes en attaque, Alex Chiasson a atterri dans le top 6 des joueurs d’avant de son équipe en raison des blessures récentes de Brock Boeser, Tanner Pearson et Nils Hoglander. Avant que les siens n’affrontent mardi les Golden Knights de Vegas dans un duel pouvant déterminer la suite de leur campagne, l’athlète de 31 ans occupait l’aile droite d’un trio complété par Vasily Podkolzin à la gauche et J.T. Miller au centre.
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Pourtant, celui ayant convaincu les Canucks de lui accorder un contrat après avoir bénéficié d’un essai professionnel a amassé 18 points en 60 rencontres cette saison. Et le 27 février, une séquence personnelle de quatre matchs sur la galerie de presse a pris fin. En revanche, il a su profiter de sa chance dans les derniers jours, car il a récolté trois buts et six points en trois parties, qui se sont toutes conclues par une victoire.
«J’ai droit à une opportunité formidable de montrer ce que je peux faire. Évidemment, quand tout se déroule bien sur la glace, c’est un peu moins exigeant physiquement et mentalement, n’est-ce pas? Il est plus facile de se préparer», a-t-il déclaré au réseau Sportsnet, après un entraînement tenu lundi.
«À mesure que vous devenez plus vieux, c’est difficile d’être retranché, puisque vous avez franchi tant d’obstacles. Par contre, j’ai toujours eu à prouver à moi-même que je pouvais réussir et je suis à l’aise avec ça. Sauf que le tout ne signifie pas que c’est plus facile», a-t-il ajouté.
Chaque moment compte
Il reste que l’incertitude risque de continuer de coller à la peau de Chiasson qui deviendra joueur autonome sans compensation durant l’été. Il doit trouver l’énergie nécessaire pour exceller à chaque rencontre et plus tard convaincre les Canucks – ou une autre organisation – de lui donner une chance. Mais rien n’est simple au plan physique.
«C’est dur, je ne mentirai pas. Quand j’ai vieilli, j’ai constaté que ça devenait plus ardu physiquement. C’est sans compter les autres problèmes [pouvant survenir] qui s’ajoutent au portrait d’ensemble potentiellement plus exigeant. Mais ensuite, vous êtes sur une séquence dans laquelle vous marquez un gros but à Toronto [le 5 mars] et cela vous fait réaliser ce que ce sport signifie pour vous.»
«J’ai déménagé quelques fois et j’ai évolué au sein d’une formation championne, a poursuivi le gagnant de la coupe Stanley avec les Capitals de Washington en 2017-2018. J’ai joué aux côtés de certains des meilleurs hockeyeurs de l’histoire de ce sport. J’ai tissé de belles amitiés et présentement, je me sens très bien dans ce groupe. Nous avons des gars formidables et je pense que tout cela a beaucoup de valeur.»