Un an après son arrivée à la tête de la Ville de Québec, Bruno Marchand effectuera, du 11 au 19 novembre, sa première mission à l’étranger qui le mènera à Paris, Le Havre et Tunis. 

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L’information, contenue dans un sommaire décisionnel publié jeudi en fin de matinée, a été confirmée par le maire plus tard en point de presse. 

«La première destination c’était Tunis. En étant vice-président de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), élection qui est survenue cet été, j’avais dit que je serai présent aux réunions», a-t-il expliqué. 

Pourtant, le passage du maire à Tunis sera d’à peine une trentaine d’heures. L’essentiel de ses rencontres se dérouleront à Paris et au Havre, une ville française qui compte un tramway. 

«On voulait voir des partenaires à Paris pour développer des liens économiques avec plusieurs d’entre eux et passer au Havre et aller voir (le maire et ancien premier ministre français) Édouard Philippe sur les questions de mobilité, notamment le tramway», a ajouté le maire Marchand.   

D’après lui, «en mobilité, on a beaucoup de choses à apprendre. C’est un défi pour Québec. On n’a pas à réinventer la roue. On a trouvé des solutions qui existent ailleurs (pour) les importer et les adapter ici. Il y a de bons exemples au Havre». 

«Payant» pour Québec 

Même s’il ne s’agit pas d’une mission économique à proprement parler, Bruno Marchand juge que c’est «payant» pour la Ville de Québec d’y participer lui-même.  

Le thème du port sera au menu des rencontres avec son homologue Édouard Philippe, au Havre. «Le Havre est une Ville qui cohabite avec son port, un port important en Europe. Tout comme Québec, a-t-il rappelé. Comment on fait pour maximiser la cohabitation, s’assurer du respect des citoyens, le développement économique, les chaînes d’approvisionnement? Il y a beaucoup de choses dont on peut s’inspirer.» 

À cause d’un conflit d’agendas, Bruno Marchand ne sait pas encore si le PDG du Port de Québec, Mario Girard, pourra ou non participer à la mission au Havre. «Ce serait tant mieux s’il peut. Mais comme on le fait à la dernière minute, je comprendrais si son horaire ne le permet pas», a fait savoir le maire.