Une première en près de 30 ans pour les Bruins

Quand on entre dans le vestiaire des Bruins, ce qui frappe, c’est le nombre de noms qui nous sont inconnus outre quelques vétérans. 

Oui, il y a encore David Pastrnak et Jeremy Swayman, mais les Bruins ont passablement changé de visage quand le défenseur Brandon Carlo et les centres Charlie Coyle, Brad Marchand et Marc McLaughlin ont changé d’adresse à la date limite des transactions, il y a un mois.

Les Oursons ont remporté les deux matchs suivants contre le Lightning et les Panthers, puis ont perdu neuf rencontres d’affilée (0-8-1), eux qui présentent la pire fiche de la LNH depuis le 7 mars.

Ça fait donc en sorte que les Bruins sont bons derniers dans l’Association de l’Est, une position avec laquelle ils ne sont pas familiers. Il faut remonter à la saison 1996-1997 pour voir les Bostoniens au dernier rang dans l’Est au terme de la saison régulière.

Capables, mais...

C’est donc dans ce contexte qu’on se présente dans le vestiaire de la visite au Centre Bell jeudi midi, où Fabian Lysell et Mason Lohrei sont disponibles.

On aurait bien voulu discuter avec l’entraîneur-chef Joe Sacco, mais, comme il s’agissait d’un entraînement optionnel, on nous a fait savoir en sortant du vestiaire qu’il avait parlé avant l’ouverture de celui-ci. Il semblerait qu’il était aussi optionnel d’en aviser les journalistes montréalais, qui l’ont tous raté.

On s’est donc rabattu sur Lohrei, qui a jasé pendant deux grosses minutes. Il a été question de cette plongée des Bruins dans les abysses du classement de la LNH.

«Notre façon de répondre après la date limite des transactions démontre que nous pouvons jouer avec n’importe qui, mentionne-t-il au sujet des deux victoires susmentionnées. Tout est une question de constance soir après soir, ce que nous n’avons pas été capables de faire et c’est frustrant.»

Une chance

Lohrei a été un choix de deuxième ronde des Bruins en 2020 et à 24 ans, il dispute sa première saison entière dans la LNH. La situation actuelle de l’équipe peut être un tremplin pour lui et quelques autres jeunes joueurs de l’équipe.

«C’est une opportunité que nous devons saisir afin de progresser. Je veux continuer d’améliorer mon jeu même si nous ne nous trouvons pas où nous voulons être. La seule chose que nous pouvons contrôler en ce moment, c’est notre niveau de compétition.»

Outre tous les joueurs qui sont partis sous d’autres cieux pour avoir une chance de se battre pour gagner la Coupe Stanley, les Bruins ont aussi perdu un gros morceau pendant la Confrontation des 4 nations en Charlie McAvoy. Le défenseur de 27 ans s’est blessé à l’épaule pendant le tournoi et une infection s’est ensuite développée dans son épaule. Résultat des courses, il n’a pas joué un seul match depuis même s’il s’est entraîné avec l’équipe.

«Nous savons tous quel genre de joueur il est et l’impact de son absence sur l’équipe a été vraiment palpable. Ça fait mal de perdre un défenseur d’élite comme lui», a mentionné Lohrei.