Une première en 12 ans pour les Coyotes
Agence QMI
Pour la première fois depuis le 9 octobre 2010, les Coyotes de l’Arizona ont vaincu les Bruins de Boston, vendredi soir à Tempe. Ce n’est qu’avec 14 secondes à faire au temps régulier que la formation du désert a assuré ce rare triomphe.
Il faut remonter loin dans l’histoire des Coyotes, puisque l’équipe évoluait encore à Phoenix. Ce dernier gain n’avait pas même eu lieu en Amérique du Nord, puisque le match était présenté à Prague, en République tchèque.
Voyez les faits saillants, ci-dessus.
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Le héros local Radim Vrbata avait obtenu deux buts et une mention d’aide pour les «Yotes», alors que Nathan Horton avait inscrit les deux filets de Boston dans une cause perdante de 5 à 2.
Ils avaient plié l’échine 19 fois de suite contre les Bruins depuis.
«Nous ne parlions pas tellement de cette série. Nous étions au courant, mais nous devions nous concentrer sur chaque période», a indiqué en point de presse après la rencontre le gardien Karel Vejmelka, auteur de 43 arrêts.
Décision controversée
Lawson Crouse a inscrit un doublé, dont le but de la victoire à 19 min 46 s de la troisième période. Un dégagement d’un joueur des Coyotes a énormément ralenti avant de toucher le côté de la cage défendue par Jeremy Swayman. Croyant qu’un dégagement refusé allait être appelé, les défenseurs des Bruins ont été surpris par la montée rapide de Matias Maccelli, qui a ensuite trouvé Crouse dans l’enclave.
«Nous essayions de limiter la pression du mieux que nous le pouvions. Nous avons dégagé la rondelle et par chance, elle s’est retrouvée près de leur filet. Maccelli n’a pas lâché, moi je croyais que ce serait un dégagement refusé alors j’attendais à la ligne bleue. Il m’a fait une belle passe de l’autre côté et j’ai essayé de soulever la rondelle autant que possible», a raconté le héros de la rencontre.
Bien entendu, ça n’a pas fait l’affaire des visiteurs, qui n’étaient pas d’humeur après la rencontre. L’attaquant Nick Foligno a justifié que «100 % de ces situations» menaient habituellement à un sifflet de l’arbitre. L’entraîneur-chef Jim Montgomery a corroboré cette version des faits.
«Nous pensions que ça aurait dû être un dégagement refusé. Ça ne devrait pas compter. Tout ce qui devrait compter, c’est si notre défenseur pouvait toucher la rondelle avant qu’elle croise la ligne», a mentionné le pilote montréalais, fâché du dénouement.
Le capitaine Patrice Bergeron a fait preuve de plus de retenue dans ses commentaires en se faisant l’avocat du diable.
«Ça s’est passé vite. Je crois qu’il y a un débat pour un dégagement refusé ici. Le juge de lignes doit prendre une décision basée sur une fraction de seconde. Au final, nous devions continuer à jouer. Vous ne pouvez pas pointer du doigt et mettre le blâme sur les décisions», a expliqué le Québécois.
Malgré ce revers, les Bruins restent solidement ancrés au premier rang de la section Atlantique. Les Coyotes, eux, occupent l’avant-dernière place dans la Centrale.