Une performance peu rassurante avant le Canada
Agence QMI
Les États-Unis en ont arraché face au Salvador dans leur match de qualification pour la Coupe du monde de soccer de 2022, jeudi. Avec cette courte victoire de 1 à 0 en poche, peu rassurante dans les circonstances, les Américains devront se préparer à affronter le Canada.
Un seul but a finalement suffi pour vaincre le pays d’Amérique centrale, celui d’Antonee Robinson à la 52e minute de jeu. Or, le Salvador a tenu en échec la troupe de Gregg Berhalter pendant de longues minutes et les Américains ont cruellement manqué d’opportunisme.
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«Il y avait trop d’espace entre nos lignes; nous n’étions pas capables d’effectuer le jeu suivant après une passe et nous n’imposions pas de pression, a analysé l’entraîneur-chef en conférence de presse, après le match disputé à Columbus. Notre ambition à jouer devant et aller derrière eux, c’est ce qui nous a manqué pendant 90 minutes. Nous l’avions parfois, mais finalement, je crois que nous aurions pu faire beaucoup mieux.»
Somme toute, les États-Unis ont amassé trois points et restent à distance de frappe du Canada, qui occupe le sommet du groupe qualificatif de la CONCACAF. L’unifolié sera d’ailleurs le prochain adversaire de «Team USA», dimanche, à Hamilton.
«Le résultat est que nous sommes encore en excellente position pour une qualification à la Coupe du monde. Les trois points à la maison étaient vitaux et nous les avons eus», s’est réjoui Berhalter.
Retour au jeu
Plusieurs membres de l’équipe n’avaient pas joué de match compétitif depuis deux mois. De plus, la dernière fenêtre internationale remonte à la mi-novembre, ce qui a pu avoir un impact avec la chimie du groupe. Les États-Unis avaient disputé un match amical contre la Bosnie-Herzégovine en décembre, mais avec une formation totalement différente.
«Tout le monde est à une étape différente, certains gars sont en présaison, d’autres sont en période d’adaptation, comme moi, a expliqué Robinson. Et c’est notre premier match depuis la dernière fenêtre, donc nous ne pouvions pas ouvrir les valves après une préparation aussi courte et jouer de façon impeccable et l’emporter 6 à 0.»
Décidément, le Salvador a compris comment jouer les trouble-fête contre les géants américains. En septembre, le petit pays leur a arraché un verdict nul.
Envie d’en découdre
Une belle histoire de ce choc Canada-États-Unis sera l’opposition entre les attaquants Jonathan David et Timothy Weah, qui évoluent tous les deux à Lille, en France. Il existe une très belle amitié entre le Canadien et l’Américain, mais il sera temps de la laisser de côté dimanche.
«C’est mon gars. J’aime le voir connaître du succès, a mentionné Weah. Il est un gars génial et l’un de mes meilleurs amis dans l’équipe. Il joue vraiment très bien et ça me pousse à travailler encore plus fort. Mon “frère” et moi, nous sommes compétitifs et nous avons attendu ce match pendant longtemps.»
«Les deux équipes ont de la puissance de frappe et nous devrons jouer de la bonne façon. Nous avons ce qu’il faut pour accomplir le boulot», a-t-il conclu à propos des ambitions de la sélection américaine.