Une panne informatique paralyse l’hôpital York Memorial dans Transplanté
Christine Fortier
Bash est parti au Liban pour aider des réfugiés. Une fois sur place, la responsable de l’hôpital du camp lui rappelle que son rôle n’est pas de donner de l’espoir, mais de sauver des vies. Pendant ce temps, à Toronto, l’urgence de l’hôpital York Memorial est paralysée par une panne informatique.
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À son arrivée au camp de réfugiés, Bash est accueilli par la Dre Denise Garneau (incarnée par Pascale Bussières), une neurologue française qui exerce au campement depuis cinq ans. Tandis qu’elle l’accompagne à sa tente, elle lui explique que les camps non officiels comme le leur n’ont pas beaucoup de ressources et que les 2500 expatriés qu’il abrite viennent majoritairement de la Syrie.
À la guerre comme à la guerre
Le premier patient que Bash et Denise soignent ensemble est un homme qui a perdu le contrôle de sa scie mécanique et s’est entaillé le bras droit. Bash suggère une procédure qui pourrait lui permettre de conserver une partie des fonctions de son membre, mais Denise lui répond que c’est impossible. Ils n’ont pas l’équipement nécessaire et, de toute façon, leur rôle n’est pas de sauver le bras du patient, mais de garder celui-ci en vie. Bash intervient ensuite auprès de Talia, l’enseignante du camp, qui a des problèmes cardiaques. Talia admet qu’elle attendait que Bayan, son assistante, parte avant de consulter un médecin. La dernière chose qu’elle veut, c’est que la jeune femme reporte la fin de ses études à l’Université de Beyrouth pour la remplacer pendant qu’elle se soigne.
Bash a dit à tout le monde qu’il désirait travailler dans un camp de réfugiés au Liban pour aider ceux-ci, mais ce n’était pas sa seule raison. On le découvre lorsque Saleh arrive au volant d’un camion rempli de matériel médical. Toutes les démarches de Saleh pour émigrer avec son épouse en Allemagne, en France ou au Canada ont échoué, et c’est ce qui teinte les retrouvailles des amis.
Chaos à l’urgence
La Dre Devi assistait à un concert lorsque Claire l’a appelée à
la rescousse pour gérer une panne informatique qui cause d’importants problèmes aux urgences. Claire a notamment relevé de nombreuses erreurs dans les résultats d’analyses, qui devront être refaites. La situation a également augmenté le temps d’attente pour voir un médecin, et un patient mécontent les traite de paresseuses.
Pour soigner une religieuse qui s’est tordu le genou en tombant, Mags demande à June la permission d’utiliser un appareil du bloc trauma afin de réaliser un examen. Quand il l’apprend, le Dr Novak lui rappelle que l’appareil en question coûte beaucoup plus cher à opérer en salle d’urgence. De son côté, Theo annonce à un homme qui patiente depuis des heures pour obtenir le résultat de ses tests qu’il souffre d’épilepsie, puis se rend compte qu’il s’est trompé de dossier parce que le nom avait été mal inscrit. La confusion qui règne à l’urgence fait aussi qu’une jeune femme laissée sans surveillance frôle la mort et que Claire est agressée au couteau par une personne qui attendait des soins.
DE PRÉCIEUX CONSEILS
Avant de commencer sa garde, June se rend à une rencontre avec le Dr Neil Olsen, qui souhaite lui parler de l’incident avec l’employée de laboratoire survenu il y a environ un mois. Il tenait à ce qu’elle sache que la direction de l’hôpital et le service de chirurgie l’appuient et que l’employée concernée a été suspendue sans salaire. Le Dr Novak, qui assiste à la réunion, annonce ensuite à June que l’hôpital a décidé de lui attribuer le titre de membre de l’intervention d’urgence. Ce dernier est accompagné d’une bourse de 64000$. Dans les faits, le titre ne change pas grand-chose puisque Olsen et Novak continuent de traiter June comme une résidente. William Maxwell, un homme ayant une fracture pelvienne qu’Olsen, Novak et June prennent en charge, l’encourage à ne plus essayer d’obtenir leur approbation, car elle ne l’aura pas. Il sait de quoi il parle, car il est un oncologue à la retraite qui a passé 20 ans à écraser ses résidents.