Une opération de déneigement et de déglaçage «inégale», admet Bruno Marchand
Taïeb Moalla
La méthode « expérimentale » utilisée par la Ville de Québec en fin de semaine pour déneiger et déglacer ses trottoirs a été « inégale » d’un secteur à l’autre, et même au sein d’un même quartier, a admis Bruno Marchand.
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Le bilan de l’opération sera fait aujourd’hui par le conseiller municipal Pierre-Luc Lachance. Le maire Bruno Marchand s’est tout de même un peu avancé lundi sur les contours de « l’objectif ambitieux » poursuivi par son administration d’avoir des trottoirs sécuritaires et conviviaux pour pouvoir marcher.
« Je ne suis pas en train de dire : “bravo, ça a été extraordinaire”. Je l’ai marchée, ma ville. Il y a des trottoirs qui étaient impeccables [...] Puis, il y a des trottoirs qui avaient un peu plus de misère. Et il y en a qui avaient beaucoup de misère », a-t-il résumé.
En temps réel
Pour la première fois, la Ville a agi au cours de la fin de semaine « en prévention » et « en temps réel » dans le déneigement et le déglaçage des trottoirs. En prévision du cocktail météo – le deuxième en deux semaines –, la Municipalité a activé samedi les clignotants qui interdisent le stationnement dès le début des précipitations.
Bruno Marchand a répété que le déneigement est par définition « inégal », puisque la Ville doit prioriser certaines artères.
« La priorité est d’abord donnée aux axes qui sont les plus utilisés, a-t-il rappelé. Si vous vous promenez sur [l’avenue] Cartier, c’est impeccable le travail qui a été fait là. Mais quand vous vous promenez dans des rues attenantes, nécessairement, pour prioriser Cartier, on a dû mettre moins d’énergie. »
Interrogé quant au nombre de plaintes citoyennes au cours de la fin de semaine, le maire Marchand a précisé que ces données sont à colliger. Il a cependant précisé qu’il ne veut pas se « cacher » et qu’il accepte toutes les critiques reçues.
Des mesures à venir
Pour améliorer la situation, le maire a évoqué diverses pistes. La Ville vient ainsi de se doter de davantage de feux de signalisation pour mieux « diviser les secteurs » et ne pas obliger des citoyens à enlever leurs voitures quand il n’y a pas d’opération de déneigement au menu.
Aussi, dans les prochaines années, il a évoqué la mise en place « d’une communication géoréférencée » pour mieux cibler les personnes concernées par le déneigement à tel ou tel moment de la journée ou de la soirée.
M. Marchand a également dit étudier l’exemple de la Finlande, un pays nordique qui réussit à bien déneiger ses trottoirs. Le maire n’exclut aucune mesure pour améliorer la situation à Québec.