Une nouvelle épreuve attend les candidats dans la 2e saison de Chefs de bois
Marie-Hélène Goulet
Au cœur de la forêt outaouaise, 12 chefs aguerris sont réunis pour tourner la deuxième saison de Chefs de bois. La compétition culinaire épique s’annonce encore plus relevée cette fois-ci, pour notre plus grand plaisir!
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Mélangeant cuisine et survie, la production animée par Mathieu Baron et jugée par Martin Picard a tout pour impressionner le public! Des chefs habitués aux cuisines équipées à la fine pointe de la technologie tentent de s’y démarquer en apprêtant des gibiers et des poissons d’ici avec trois fois rien. La météo et les nombreuses épreuves imposées aux participants afin de tester leur caractère contribuent à leur accomplissement.
«Créer dans ce contexte fait en sorte que les chefs vont puiser au fond d’eux-mêmes quelque chose de spécial qu’ils ne livrent pas dans leur restaurant. Ils nous disent qu’ils ne seront plus jamais les mêmes; participer à Chefs de bois les change complètement», affirme la productrice de l’émission, Isabelle Gamelin.
Peu de contacts
L’émission est tournée au centre Kenauk Nature, à Montebello. À 30 minutes de chemins de terre de l’accueil, une trentaine de personnes captent les incroyables aventures des participants. Parmi les membres de la production, très peu sont autorisés à discuter avec les candidats, qui doivent apprendre à se débrouiller seuls en pleine nature. Parmi ceux qui peuvent leur adresser la parole, il y a Martin Picard, leur juge et mentor. «Mon rôle est d’annoncer les défis qu’ils ont à relever et de les accompagner du premier jour jusqu’à la finale. Je m’assure qu’ils s’améliorent pendant le processus et, ultimement, je juge leurs plats», explique Martin Picard. Le chef renommé prodigue donc conseils et savoir aux participants tout au long de leur aventure, mais toujours en groupe, afin que personne ne soit privilégié dans la compétition.
Un rôle essentiel
Coordonnateur des participants, Samuel Ostiguy a lui aussi un contact étroit avec les chefs. Responsable de l’expérience hors ondes des compétiteurs, il est à la fois leur nounou, leur arbitre, leur psychologue, leur infirmier et leur garde du corps. «Je suis une nounou de combat. Je vis avec les candidats 24 heures sur 24 et quand ils font de la survie, je les suis avec ma hache et mon répulsif à ours», explique Samuel, qui est aussi consultant en leadership dans des expériences d’aventure. Sa présence sur place est indispensable pour s’assurer que les participants restent en sécurité malgré les conditions difficiles dans lesquelles se déroule la compétition. Non seulement les chefs doivent cuisiner sans les avantages du monde moderne, mais ils n’ont aussi accès qu’à 40 lb de biens personnels, dont aucun article de survie ou de camping. Ils reçoivent un sac de couchage au fil de l’aventure, mais pendant leurs premières nuits au campement, leurs tentes de prospecteurs sont complètement vides.
Une nouvelle épreuve
Pour ajouter au défi, une nouvelle épreuve attend les candidats: le camp de fortune. Parfois, les chefs ayant le moins bien réussi leurs «challenges de bois» devront dormir à ce camp, qui n’est en fait qu’un bout de forêt sans tente ni rond de feu. Et que font les participants si la température n’est pas clémente? «S’il pleut... eh bien, il pleut», répond la productrice Isabelle Gamelin en souriant.
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