Une Nord-Coréenne aux États-Unis critique sévèrement le wokisme
TVA Nouvelles d'après le New York Post
Une Nord-Coréenne ayant fui son pays il y a plus d’une dizaine d’années fait parler d’elle depuis qu’elle a sévèrement critiqué l’idéologie «woke», qui, selon elle, fait son chemin aux États-Unis.
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Âgée de 29 ans, Yeonmi Park, elle raconte avoir fui la Corée du Nord lorsqu’elle avait 13 ans pour se rendre en Chine.
Avec sa mère, elles ont dû traverser une rivière pour atteindre la Chine.
Pendant plusieurs années, Yeonmi a été soumise à de longues séances de travail forcé en Chine, où elle était sous le joug de trafiquants d’êtres humains.
«J’ai été vendue pour la somme de 200$ lorsque j’étais une esclave sexuelle», dit-elle.
Avec l’aide de passeurs, Yeonmi a réussi à se rendre en Mongolie, où elle a pu demander l’asile en Corée du Sud. La femme avait finalement obtenu la citoyenneté sud-coréenne.
Son arrivée aux États-Unis
En 2014, la femme a immigré aux États-Unis; elle fait partie des 200 Nord-Coréens qui séjournent dans le pays.
La vingtenaire a entrepris des études en droits humains à l’Université Columbia, et c’est pendant ces années qu’elle a été conscientisée «aux dangers de l’idéologie woke et de la culture de l’annulation».
Dans son livre While Time Remains et en entrevue au «New York Post», elle n’hésite pas à critiquer les étudiants qui évoquent «les injustices aux États-Unis».
«Je n’ai jamais compris le fait que de ne pas avoir de problème était un problème. [Ces étudiants] évoquent toutes sortes d’injustices pour n’importe quel problème de la vie, parce qu’ils n’ont rien vécu de concret», a-t-elle assuré.
Dans ses écrits, Yeonmi Park martèle le «danger» pour les Américains de soutenir les politiques identitaires et la victimisation.
«J’ai fui l’enfer sur Terre pour trouver un semblant de liberté [...] [Et eux, les étudiants], ils habitent à Manhattan dans le pays le plus libre au monde, tout en affirmant qu’ils sont opprimés? Ça ne tient pas la route», a-t-elle souligné.
La Corée du Nord et l’idéologie woke, même combat?
Confrontée à des questions sur «l’exagération» de ses propos, Yeonmi Park ne mâche pas ses mots. Elle compare les tactiques du régime nord-coréen aux «défenseurs» du wokisme.
«[Les wokes] disent que les Blancs sont des gens privilégiés et racistes. C’est la tactique du gouvernement nord-coréen de toujours mener des politiques de division.»
Le livre de la Nord-Coréenne sera en vente aux États-Unis dès le 14 février.