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L'article provient de Le Journal de Québec

Une hausse en été moins risquée pour les hôpitaux

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Raphaël Pirro

2022-04-02T04:00:00Z
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Malgré une hausse des cas de COVID et des hospitalisations à prévoir au cours des prochaines semaines, le réel défi pour le système hospitalier sera plutôt à l’automne prochain et à l’hiver, estime l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

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« Bien que nous devons être préparés au pire des scénarios à court terme, notre plus grand risque pourrait être une recrudescence qui coïncide avec le retour d’autres virus respiratoires saisonniers, dont la grippe », a déclaré hier le Dr Howard Njoo, chef adjoint de l’ASPC. 

« Cet automne et cet hiver, l’impact sur le système de santé pourrait être considérable », a ajouté l’expert.

Au cours du mois dernier, le nombre moyen de cas quotidiens a augmenté de 34 % au Canada, signifiant une recrudescence importante des cas.

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Moins d’hospitalisations

Cependant, cette hausse fulgurante n’est pas accompagnée d’une ruée vers les salles d’urgence du pays, cette fois-ci. 

Le déclin des hospitalisations a ralenti dans certaines provinces, tandis que d’autres montrent des signes d’augmentation, mais rien de comparable aux dernières vagues.

En plus de la virulence réduite que représentent les deux sous variants d’Omicron, l’ASPC explique ce changement de dynamique par les hauts taux de vaccination et le nombre important d’infections récentes, offrant ainsi une immunité importante.

La croissance du sous-variant BA.2, le « petit frère » plus contagieux que le BA.1, est plus lente ici que dans d’autres pays comme le Danemark, où sa propagation s’est faite à vitesse grand V.

La vaccination stagne 

Les experts de l’ASPC sont toutefois inquiets de l’apparente stagnation de la vaccination dans certains groupes d’âge.

La tranche des 5 à 11 ans demeure aux environs de 57 %, n’ayant augmenté que de 1 % depuis le mois dernier.

La progression de la couverture a également ralenti chez les personnes de 50 à 69 ans, qui présentent pourtant un risque élevé d’hospitalisation et de maladie grave, explique-t-on.


Un peu plus de 5,1 millions de Canadiens admissibles n’ont toujours pas reçu les deux premières doses.

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