Une fille se plaint d’avoir été expulsée d’un bar de Montréal à cause d’un écusson d’un groupe «néonazi» sur son gilet et ça se retourne contre elle
Philippe Melbourne Dufour
Si vous n’êtes pas familiers avec le groupe de black metal norvégien Burzum, tant mieux pour vous.
Le groupe très controversé a beaucoup fait réagir dans son pays natal après que son leader, Varg Vikernes, eut été condamné à 21 ans de prison pour avoir tué son collègue et incendié 3 églises. Alors qu’il était emprisonné, Vikernes a fait la promotion de nombreux mouvements de suprémacisme blanc et de fascisme ésotérique.
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Tout ça pour dire que Burzum est très controversé.
En fin de semaine, une cliente portant un écusson du groupe lié au nazisme s’est fait demander de quitter le bar punk montréalais Turbo Haüs, situé sur la rue St-Denis. Qui aurait pu se douter que de porter un emblème lié au fascisme dans un bar punk serait une mauvaise idée?!? Ah oui. Tout le monde.
Avoir du «merch» de Burzum dans un bar punk serait comme mettre un t-shirt de Bad Religion pour aller souper chez François Legault. Ça ne se fait juste pas.
Dans une publication depuis supprimée, elle écrit (en anglais): «Je viens de me faire mettre dehors du Turbo Haüs pour avoir une patch de Burzum. Nice. Merci les gars. Je suis contente que vous appréciez que je fréquente votre établissement pour ce que je croyais être un bon spectacle, mais je ne le saurais jamais. Irréel.»
Si la jeune femme recherchait de l’empathie, sa stratégie s’est vite retournée contre elle car des centaines d’internautes se sont rendus sous la publication pour se moquer d’elle. Elle a tenté de se défendre en disant que son choix vestimentaire n’était pas lié aux valeurs du groupe mais bien à leur musique. Ça n’a rien changé.
Les gens se sont moqués d’elle au point que même le Turbo Haüs a réagi sur Facebook.
«Man, that lady is getting ROASTED.»
Après plusieurs heures, la jeune femme a fini par effacer sa publication.
La morale de cette histoire, c’est que le fascisme, c’est mal.