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L'article provient de TVA Sports
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Rocket : de fiers Québécois

MARTIN ALARIE / AGENCE QMI
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Philippe Asselin

2022-06-16T16:44:41Z
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Si le Rocket de Laval a connu autant de succès en 2021-2022, ce serait en grande partie relié au grand nombre de Québécois présents au sein du club.

C’est du moins l’opinion de plusieurs patineurs originaires de la Belle Province, dont l’attaquant Jean-Sébastien Dea.

«Je pense que le Canadien devrait prendre exemple là-dessus. [...] Il n’y a pas une soirée où les gars n’avaient pas envie de jouer avec fierté et honneur», a affirmé le natif de La Prairie jeudi, lors du bilan de fin de saison du Rocket.

«Est-ce qu’on avait plus de talent que les autres équipes sur papier? On ne le sait pas, mais les gars jouaient avec cœur et détermination. Je suis persuadé que c’est parce que nous étions fiers de représenter l’organisation du Canadien et de jouer devant les nôtres.»

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En recensant les joueurs qui ont disputé au moins un match en saison régulière avec le club-école du Tricolore cette saison, on constate que 24 des 56 hockeyeurs qui ont porté l’uniforme du Rocket sont originaires du Québec. Lors du septième match de la finale de l’Association de l’Est de la Ligue américaine, 12 des 20 joueurs en uniformes étaient des Québécois.

«J’ai bien aimé l’attitude de nos joueurs québécois cette année. On voyait que c’était excitant pour eux de jouer à la maison et devant leurs partisans ici au Québec. Je pense que cela nous a permis de nous rendre un peu plus loin dans les séries éliminatoires», a révélé l’entraîneur-chef Jean-François Houle.

Un groupe tissé serré

Le gardien Kevin Poulin a également souligné le plaisir qu’il a vécu de partager son quotidien avec des compatriotes. Il croit que cela a fortement contribué à l’intégration des joueurs provenant d’ailleurs.

«C’est la première fois que je jouais avec autant de Québécois depuis le junior. Mais même ceux qui ne venaient pas d’ici, nous les avons bien intégrés et ils ont embarqué là-dedans. Ça a été une très belle saison», a dit le vétéran de 32 ans, au lendemain de l’élimination des siens.

«Tous les gars sont tellement sympathiques. Les joueurs un peu plus âgés sont comme des grands frères. Ils m’ont aidé sur et à l’extérieur de la patinoire. Nous avons eu énormément de plaisir cette année», a quant à lui indiqué Jesse Ylönen, un Finlandais de 22 ans.

Des choix à faire

Maintenant que la saison 2021-2022 est chose du passé, l’organisation devra prendre des décisions concernant les vétérans qu’elle souhaite voir revenir. Ce n’est pas un secret que le Rocket sera composé de beaucoup plus d’espoirs du CH l’an prochain.

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«C’est primordial dans la Ligue américaine d’avoir de bons vétérans qui peuvent guider nos jeunes», a affirmé Houle.

«Tant à l'attaque qu’en défensive, nous avons ce type de vétérans dans notre chambre. À mon avis, nous avons un noyau de vétérans que nous devrions ramener. Ils ont implanté une culture gagnante et c’est important d’avoir de la continuité», a ajouté le pilote, sans toutefois nommer un joueur en particulier.

«Je veux faire ma place avec le Canadien» - Rafaël Harvey-Pinard

Ils sont plusieurs à s’être démarqués cette année avec le Rocket de Laval, mais c’est Rafaël Harvey-Pinard qui a mené la parade.

À sa deuxième année chez les professionnels, l’attaquant de 23 ans a été le meilleur pointeur de son club avec 56 points en 69 rencontres. Il a également vécu son baptême de la Ligue nationale en disputant quatre parties avec le Canadien de Montréal.

Le natif de Saguenay veut poursuivre sur sa lancée en 2022-2023 et s’établir avec le grand club.

«Je veux faire ma place avec le Canadien. C’est mon objectif et je vais travailler très fort cet été pour y arriver», a dit Harvey-Pinard jeudi, pendant le bilan de fin d’année du Rocket.

«C’était une grosse année pour moi et je pense que cela m’aidera pour la prochaine saison. Tu recommences toutefois à zéro quand le camp d’entraînement s’amorce et tu te dois de faire ta place.»

Épaté par la progression de son joueur, l’entraîneur-chef du Rocket, Jean-François Houle, a vanté son éthique de travail.

«C’est un jeune qui est dédié. Il étudie la "game". Il n’y a pas de hasard avec Rafaël. Il travaille pour s’améliorer et je pense qu’il a un beau futur en avant de lui.»

Primeau veut éviter les attentes

Parmi les autres jeunes espoirs du Canadien qui se sont démarqués en 2021-2022, il y a Cayden Primeau.

Le gardien de 22 ans a connu une saison régulière en dents de scie, mais a été spectaculaire en séries. En 14 rencontres éliminatoires, il a affiché un taux d’efficacité de ,936 et une moyenne de buts alloués de 2,17.

Primeau ne veut cependant pas se mettre trop de pression sur les épaules en vue de la prochaine campagne.

«Je ne veux pas me faire d’attentes, mais ce sera définitivement l’été le plus important de ma carrière. Je le sais, mais je ne veux pas m’imaginer où je vais jouer. Je vais simplement en faire beaucoup cet été, aller au camp d’entraînement et espérer le meilleur», a affirmé l’Américain.

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