Une étudiante française utilise l’odeur de cadavre pour dissuader les voleurs de vélos

Agence QMI
Une étudiante française, qui en avait assez des vols de vélo commis autour d’elle, a mis sur pied un dispositif antivol original qui émet une odeur de cadavre lorsqu’on essaie de le découper.
Aïko Leroux, une jeune femme de 22 ans qui étudie à une école d’ingénieurs de Lyon, a trouvé le concept de CactUs Lock après avoir elle-même été victime d’un vol en janvier 2023.
«En pleine journée, dans un lieu passant, j’ai attaché le beau vélo électrique que je venais de recevoir et je suis allée acheter un sandwich», a-t-elle confié au média Ouest-France.
«J’avais fait tout ce qui est recommandé: j’utilisais deux antivols en U robustes et certifiés et j’étais assurée», a-t-elle poursuivi.
Il aura toutefois suffi de 10 minutes au malfrat pour couper son dispositif antivol et partir avec son vélo.
«L’assurance a très peu remboursé car, pour 10 minutes, je n’avais pas pris de photo du vélo sécurisé», a ajouté la jeune femme.
Cette dernière a consulté des spécialistes en neurosciences et des médecins légistes afin de trouver la molécule parfaite pour reproduire une odeur nauséabonde. Elle a tranché avec la putrescine, que l’on retrouve dans les cadavres en décomposition.
«Tout ce qui compte, c’est d’éviter le vol. Il y a des autocollants avec des couleurs très reconnaissables, quatre dessins de têtes de mort, un texte... L’éventuel voleur est visuellement averti. Si malgré tout il décide de couper le métal, un nuage de gaz sous pression se libère», a illustré Aïko Leroux au média français.
La commercialisation de ce nouvel antivol sera lancée en 2026, a précisé la jeune femme.