Une entrepreneure de pompes funèbres explique la pire façon de mourir et c’est une perspective qui n’est guère réjouissante
Frédéric Guindon
«En ce monde rien n'est certain, à part la mort et les impôts», a un jour déclaré Benjamin Franklin.
Mais au moins, pour les impôts, on peut se préparer: on calcule ses revenus, on en met de côté dans un petit bas de laine, et généralement, tout baigne.
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Pour ce qui est de passer l’arme à gauche, c’est plus complexe.
Cela peut arriver de bien des manières.
Si l’on souhaite à peu près tous mourir dans notre sommeil à la fin d’une vie bien remplie, tous n’ont pas cette chance.
Caitlin Doughty, qui anime la chaîne YouTube Ask a Mortician (Pose une question à une entrepreneur de pompes funèbres), a abordé le sujet il y a quelque temps.
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«Quelle est la pire façon de mourir?» est la question à laquelle elle a répondu dans un épisode cumulant maintenant plus de 3 millions de visionnements.
Doughty y explique qu’il s’agit selon elle du scaphisme.
Le scaphisme est une forme de torture prétendument utilisée dans la Perse antique.
Il consiste à enfermer le corps d’une personne, à l’exception de ses têtes et de ses membres, dans un réceptacle.
On enduit ensuite le tout de miel et on force la victime à ingérer du lait et du miel, jusqu’à causer une diarrhée.
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Les déjections de la personne vont éventuellement attirer les insectes qui vont se nourrir et se reproduire «autour et à l'intérieur de la victime», selon Wikipedia.
L’encyclopédie en ligne précise cependant que cette méthode pourrait n’avoir existé qu’en fiction, même si le philosophe Plutarque la décrit en détail dans sa biographie du roi de Perse Artaxerxès II.
Dans tous les cas, on ne souhaite à personne de mourir de cette façon.