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L'article provient de Le Journal de Montréal

Santé: pourquoi tant de femmes minimisent leurs symptômes?

Syda Productions - stock.adobe.c
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2025-09-29T14:00:00Z
2026-09-16T14:00:00Z
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Douleurs chroniques, fatigue extrême, anxiété persistante... Trop de femmes au Québec et au Canada continuent de souffrir en silence. Selon un nouveau sondage Angus Reid, réalisé pour la Fondation Pharmaprix pour la santé des femmesMC, la majorité d’entre elles hésitent encore à consulter, par peur de déranger ou en croyant que leurs symptômes sont «normaux».

En finançant la recherche, en soutenant les organismes communautaires, en facilitant l’accès aux produits menstruels et en sensibilisant la population à l’importance de soins équitables et rapides, la Fondation Pharmaprix pour la santé des femmesMC souhaite combler ces lacunes et faire évoluer le portrait de la situation afin que toutes les femmes au Canada puissent mener une vie plus saine.

Voici quatre faits frappants issus d’un sondage Angus Reid, commandé par la Fondation, qui mettent en lumière le fait que de nombreuses femmes ont du mal à reconnaître la gravité de leurs symptômes.

1. 73% des femmes estiment que leurs symptômes ne justifient pas une consultation chez un professionnel de la santé.

Crédit : Adobe Stock
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Trop de femmes sous-estiment leurs propres symptômes. Résultat : des diagnostics retardés et des conditions non traitées.

Cela démontre donc l’urgence d’accroître la recherche et l’éducation pour améliorer ces résultats et l’importance de rendre les soins plus équitables et accessibles. Grâce à un partenariat de longue date avec l’Association canadienne pour l’équité en santé des femmes, la Fondation dit avoir soutenu près de 500 projets de recherche différents sur des sujets vitaux concernant la santé des femmes.

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2. 81% des répondantes connaissent personnellement une personne dont la condition aurait pu être diagnostiquée et traitée plus tôt.

Et si leurs symptômes avaient été mieux compris, ces femmes auraient probablement pu obtenir une prise en charge et un traitement plus rapides. « Par exemple, les saignements abondants peuvent survenir à la ménopause et entraîner une carence en fer ainsi qu’une anémie. Une fois la cause du saignement identifiée, il est généralement possible de la traiter. Ainsi, en agissant rapidement pour remplacer le fer, il est possible d’améliorer le niveau d’énergie et la concentration », explique Dre Louise Pilote, directrice associée au Centre universitaire de santé McGill (CUSM).

La Fondation s’engage à poursuivre ses investissements notamment afin de réduire le manque persistant de représentation dans la recherche en santé, alors que seulement 7% du financement national y est consacré.

3. 31% des femmes ont de la difficulté à déterminer si leurs symptômes sont normaux ou le signe d’un problème plus grave, plus particulièrement en lien avec la ménopause.

Crédit : Adobe Stock
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Bien que des symptômes comme les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et les cycles irréguliers soient reconnus, plusieurs femmes ont de la difficulté à démêler ce qui est normal en comparaison à ce qui constitue un signe annonciateur d’un problème de santé plus sérieux.

« La ménopause est un phénomène normal qui est associé à plusieurs symptômes. C’est une transition dans la vie d’une femme qui lui rappelle l’importance d’améliorer son alimentation, d’augmenter l’exercice et de prendre des mesures pour favoriser un sommeil réparateur. Les symptômes dépressifs et anxieux sont aussi liés à la ménopause, mais s’ils sont persistants, quotidiens et interfèrent avec la capacité à fonctionner, il faut alors obtenir l’avis d’un médecin », souligne Dre Louise Pilote.

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4. Les femmes âgées de 23 à 43 ans ont tendance à minimiser leurs symptômes.

Crédit : Adobe Stock
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Cette donnée contraste avec celle pour les femmes âgées de 44 à 50 ans, où 80% d’entre elles se disent plus enclines à consulter un professionnel de la santé si elles constatent l’apparition de symptômes.

La Fondation travaille ainsi à sensibiliser les Canadiennes dès leur plus jeune âge afin qu’elles fassent confiance à leur instinct, qu’elles s’expriment et qu’elles reconnaissent que leurs symptômes méritent d’être pris en charge.

Grâce à des investissements majeurs (plus de 12,8 millions de dollars remis à plus de 380 organismes partenaires en 2024 seulement) et à un partenariat de longue date avec l’Association canadienne pour l’équité en santé des femmes, la Fondation Pharmaprix pour la santé des femmesMC contribue à réduire considérablement les inégalités et à favoriser le bien-être de plus de 1 million de Canadiennes. D’ici 2026, la Fondation s’engage à investir 50 millions de dollars pour s’attaquer aux inégalités les plus pressantes, comme le manque persistant de représentation dans la recherche en santé.

Ensemble, nous pouvons changer la façon dont la santé des femmes est comprise et traitée. Découvrez-en plus sur la Fondation Pharmaprix pour la santé des femmesMC au fondationpharmaprix.ca et voyez comment vous pouvez faire partie du mouvement pour des soins plus équitables.

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